Les cours d’eau sous surveillance

La très grande majorité des cours d’eau de la région sont actuellement sous surveillance, les autorités étant sur les dents en raison des températures prévues au cours des prochains jours.

Si des débordements ont déjà été remarqués sur la rivière Chaudière en Beauce, d’autres cours d’eau causent des soucis aux différents partenaires impliqués et des interventions périodiques ont déjà été réalisées à certains endroits dont à Saint-Malachie et Sainte-Aurélie. Parmi les cours d’eau les plus en vue, on note les rivières Etchemin, du Sud, Boyer et Famine, ainsi que le ruisseau Beaumont et le Fleuve St-Jean. Le niveau de ces cours d’eau est en hausse depuis quelques jours, mais aucun seuil dans Bellechasse n’est critique.

À titre d’exemple, vendredi à midi, seules les rivières Chaudière et Beaurivage sont sous surveillance. La Rivière-du-Sud indiquait un débit de 42,6 m3/seconde alors que le seuil critique est de 436 m3/s près du pont de la route Rang du Sault à Saint-Raphaël. Sur la rivière Etchemin, le débit était de 27,51 m3/s au pont à Saint-Henri. Le niveau des rivières Famine et Boyer est aussi en hausse mais n’inquiète personne pour le moment.

Les prochains jours seront synonymes de chaleur par moment et de pluie à d’autres moments. La directrice régionale de la Sécurité civile, France-Sylvie Loiselle, précise que les équipes sont sur le terrain depuis plusieurs jours. « Des petites choses ont déjà été remarquées et il y a de beaux épisodes de chaleur à venir ainsi que de la pluie. Les précipitations seront heureusement moins importantes sur la rive-sud ce qui nous donne à penser que Chaudière-Appalaches sera davantage sous contrôle mis-à-part la rivière Chaudière. »

Mme Loiselle explique que des opérations de déglaçage ont toutefois été nécessaires au cours des derniers jours. « Le problème est qu’il y a beaucoup de glace et de neige toujours au sol. Le sol étant encore gelé à bien des endroits, cela complique le ruissellement et donne certaines inquiétudes. »

Elle ajoute que tout est en œuvre pour réagir rapidement au besoin. « Nos équipes sont sur le terrain, les partenaires sont actifs, pensons au ministère des Transports, les municipalités, le MAPAQ également, on est prêt à réagir rapidement au besoin et travaillons déjà en prévention. Il est toutefois important que les citoyens soient en lien avec leur municipalité et suivent les consignes qui sont émises. »