Un parti toujours en restructuration

POLITIQUE. L’élection fédérale approche à grands pas. Candidat libéral dans la circonscription de Bellechasse-Les Etchemins-Lévis, Jacques Turgeon sait que beaucoup de travail l’attend, lui et son équipe, au cours des prochaines semaines.

«Nous partons de loin. Après mon investiture du 21 septembre dernier, on a tenu une grosse activité de financement afin de regarnir un peu les coffres qui étaient pratiquement vides, surtout depuis le scandale des commandites», précise le Lévisien. Le parti compte actuellement 150 membres, contre une trentaine à son arrivée.

«Nous travaillons sur la constitution d’une équipe et nous serons prêts pour la campagne électorale. Nous sommes à la recherche de chefs de paroisses, d’organisateurs, de responsables d’agenda et autres», poursuit le candidat qui dit multiplier les rencontres avec les intervenants socioéconomiques du territoire.

«Une plate-forme régionale, en lien avec celle de notre parti, sera également élaborée. Nous avons l’intention d’aborder les principaux sujets qui touchent le comté comme l’avenir de la Davie à Lévis, l’agriculture, la pénurie de main-d’œuvre qualifiée et l’immigration, la culture ou encore le développement de l’industrie forestière dans Les Etchemins», signale-t-il.

Jacques Turgeon est d’avis que l’avenir de la MRC des Etchemins devra reposer sur la relance de l’industrie forestière et à cet effet, il faudra selon lui faire une plus grande place aux produits de 2e et 3e transformations, en plus d’investir davantage en recherche et en innovation. L’implantation d’une usine spécialisée dans la fabrication de granules est une autre priorité pour le candidat libéral qui se réjouit que le dossier du gaz naturel, dans Bellechasse, soit réglé.

Blaney, un adversaire de taille

S’il reconnaît que l’actuel député-ministre Steven Blaney sera un adversaire de taille non seulement pour lui, mais également pour les autres candidats à la prochaine élection fédérale, Jacques Turgeon est d’avis que certains facteurs pourraient jouer contre ce dernier dont l’usure du pouvoir et la grande impopularité de son chef, Stephen Harper.

M. Turgeon croit que son parti, à tout le moins dans le comté, est actuellement à égalité avec le NPD qui avait fait belle figure dans Lévis lors de la dernière élection. «Il ne faut pas non plus oublier l’arrivée d’André Bélisle avec le Parti Vert qui selon moi sera un joueur «non négligeable» et aura son mot à dire dans l’équation, même si ses chances d’être élu sont assez minces».