François Paradis souhaite accentuer sa présence

POLITIQUE. Nommé en septembre dernier député de la Coalition Avenir Québec responsable de la région Chaudière-Appalaches par son chef François Legault, François Paradis entend accentuer sa présence et son implication dans la région.

Le député de Lévis multipliera ses déplacements sur le territoire et souhaite s’imprégner davantage des préoccupations vécues par les gens sur le terrain. Ils espèrent que les intervenants politiques et sociaux l’épauleront dans ses intentions. «Je prône ce virage depuis que j’ai fait la transition entre ma vie professionnelle et publique. J’ai toujours eu une oreille attentive aux préoccupations des gens et c’est au-delà de ma circonscription. Je sais que Lévis a une attractivité sur la Rive-Sud mais je suis aussi conscient que les défis peuvent être différents ailleurs sur le territoire», laisse-t-il entendre.

Il entend utiliser toutes les ressources possibles pour y parvenir. «On a des comités d’action locaux qui présentent chacun des spécificités locales. J’espère que les élus pourront sentir cette collaboration que je souhaite. J’ai déjà à mon agenda des visites dans des CHSLD de la région et on a un agenda potentiel de rencontres avec des élus».

François Paradis se dit malgré tout déjà conscient des préoccupations des gens dans leur quotidien et que son parti a réalisé de bons pointages lors de la dernière élection malgré la défaite dans la plupart des circonscriptions. «On s’en va vers 2018 et les gens savent qu’à la Coalition Avenir Québec, nous sommes allumés sur des problèmes qui sont leur quotidien. Les baisses de taxes, les services de santé et aux aînés, le développement économique, l’exode des jeunes, la création de la richesse. Les gens souhaitent que l’on sorte des notions philosophiques habituelles».

Malgré le fait qu’ils ne font pas partie de la même formation politique, M. Paradis estime entretenir de bonnes relations avec la ministre responsable de la région, Dominique Vien. «C’est une bonne personne, une bonne députée, on a des préoccupations qui sont communes. Malgré tout le respect que j’ai pour elle, j’ai le sentiment qu’elle fait partie d’un parti qui n’écoute pas la population et qui manifestement fait du sur place au niveau de l’économie. C’est quelqu’un avec qui je n’hésite pas à aller m’asseoir. Je suis un gars de collaboration d’abord et qui vise l’efficacité.»

S’il y a un dossier qu’il suit déjà de près, c’est celui de l’évolution du Centre intégré de santé et de services sociaux de Chaudière-Appalaches (CISSS), organisme qui a pris la relève de l’Agence régionale de la santé. «Relativement au CISSS Chaudière-Appalaches, on n’a toujours craint que l’on s’éloigne de celui qui se sert des services, soit le patient. La proximité a toujours été une force de la Rive-Sud et je veux la défendre».

C’est l’une des raisons pour laquelle il a accepté de relever un défi au profit de la Fondation de l’Hôtel-Dieu de Lévis le 13 février prochain, soit de plonger dans l’eau glacée du lac Delage et de tenter d’y rester 15 minutes. «On souhaite établir un centre intégré régional de cancérologie qui va permettre aux gens de tout le territoire d’avoir accès à des traitements sans avoir à traverser sur la Rive-Nord pour les obtenir, alors je vais plonger sous les glaces au profit de la Fondation. C’est un beau défi».