Dominic Roy se remet d’un AVC

SOCIÉTÉ. Le maire de Saint-Charles, Dominic Roy, se remet d’un accident vasculaire cérébral (AVC) dont il a été victime jeudi dernier alors qu’il prenait part au colloque des élus de Bellechasse en Mauricie la semaine dernière.

Ayant ressentit certains symptômes inhabituels en début de matinée jeudi dernier, il s’est tout de même rendu sur place pour prendre part à la séance de travail se disant au départ que les choses rentreraient dans l’ordre. «J’ai senti une faiblesse à la jambe gauche alors que je prenais ma marche matinale comme je le fais tous les jours. Une fois sur place, j’ai senti que ce n’était pas mieux. Je devais constamment me trouver un point d’appui pour être confortable le plus possible.»

Chanceux dans sa malchance selon ses dires. M. Roy a pu compter sur la présence d’une conseillère municipale d’une municipalité voisine et infirmière à la retraite pour lui porter assistance. «C’est elle qui m’a convaincu d’aller consulter. Je lui dois une fière chandelle», a-t-il avoué. M. Roy s’est d’abord rendu au centre hospitalier de Louiseville avant d’être transféré à l’Hôpital de Trois-Rivières pour y être soigné.

Pas d’hésitation

S’il avoue se remettre lentement, mais convenablement à la suite de l’incident, Dominic Roy n’hésite pas à inciter les gens à être plus attentifs à leur santé. «Je savais que ma pression était haute. Il ne faut pas que les gens hésitent et doivent consulter lorsqu’ils ont des inquiétudes ou des interrogations.»

De retour chez lui depuis mardi soir, il se soumet actuellement à une série d’exercices de manière à se remettre plus rapidement et prendra une certaine période de repos. «Je devrai prendre la vie autrement. Le développement de la municipalité va quand même assez bien alors je peux me permettre un certain temps d’arrêt. Je serai toujours près de mon téléphone au besoin.»

Maintenant âgé de 66 ans, M. Roy n’a pas l’intention, pour le moment et malgré les événements, de quitter ses fonctions de maire et n’a toujours pas réfléchi à son avenir une fois son mandat terminé. «L’automne 2017 est encore loin. Je me positionnerai le moment venu.»