Un premier marathon à vie pour Jérémy Baillargeon

LAC-ETCHEMIN. Étudiant à l’école des Appalaches de Sainte-Justine, Jérémy Baillargeon carbure aux défis! Le jeune homme de Lac-Etchemin, qui aura 17 ans le 5 avril prochain, prendra par part à son premier marathon à vie le 30 avril à Mont-Saint-Grégoire, dans le Haut-Richelieu.

C’est dans le cadre du projet intégrateur que doivent réaliser les étudiants de 5e secondaire que le jeune homme s’est lancé ce défi en début d’année scolaire. Sous le titre «Courir pour la cause», il souhaite faire la promotion de Parentaime, maison de la famille des Etchemins, tout en amassant des fonds pour cet organisme.

«C’est un organisme qui joue un rôle important auprès des familles d’ici. Comme la directrice Josée Panneton est une amie de ma mère, cela a facilité le contact et ma décision», précise Jérémy qui ajoute que l’organisme sera également le bénéficiaire de l’activité «Je nage pour la vie», un autre projet intégrateur mené par deux autres élèves de son école.

Afin d’atteindre son objectif premier qui est de 500 $, le jeune coureur a acheminé des lettres à différentes entreprises de la région, les invitant à le commanditer en échange d’une visibilité sur le chandail qu’il portera la journée de la course.

Préparation sérieuse

Jérémy Baillargeon court depuis moins de trois ans et dit avoir eu rapidement la piqûre pour ce sport. «Au début, je pensais que ça m’aiderait à être en forme pour le hockey. Je pratique toujours ce sport, mais seulement au niveau interscolaire. La course, c’est devenu un méchant beau «thrill».»

Jérémy Baillargeon se prépare sérieusement en vue de ce grand jour pour lui. Il a rencontré une nutritionniste ainsi qu’un physiothérapeute qui l’aident dans sa préparation. Il dit ne pas avoir peur de sauter les étapes dans l’atteinte de ses objectifs. L’automne dernier, il prenait part à son premier demi-marathon lors du Beauce-Run présenté à Saint-Georges, épreuve qu’il a complétée en 1 h 53 min. «Comme ça s’est bien déroulé, je me suis dit que ce serait bien de monter la coche d’un cran. J’aurais aimé le faire dans la région, mais il n’y en a pas. Alors, le défi était de trouver un marathon qui tombait dans les dates du calendrier scolaire et qui acceptait des jeunes ayant moins de 18 ans.»

Avant de se tourner vers le Marathon des Érables de Mont-Sainte-Marie, il a essuyé un refus du l’organisation du Marathon d’Ottawa, car il n’est pas encore majeur. Ce n’est que partie remise, car il entend y participer en 2017.