Le lieu d’enfouissement ne serait pas en cause

ARMAGH. Le lieu d’enfouissement technique de la MRC de Bellechasse, situé à Armagh, ne serait pas en cause dans les cas de mauvaise qualité de l’eau répertoriés à proximité du site, selon des analyses réalisées par la firme Aquatech.

La MRC avait, de son propre chef, demandé à l’entreprise de procéder à des prélèvements et analyses d’eau provenant à la fois du robinet et du puits de cinq résidences privées, ainsi que du bâtiment principal du lieu d’enfouissement.

Les résultats d’analyse indiquent que la qualité de l’eau est différente au robinet et au puits sur les sites observés, ce qui pourrait mettre en cause la tuyauterie à l’intérieur des résidences. La présence d’installations septiques près d’un puits ou un couvercle du puits qui laisse à désirer peuvent aussi être des facteurs. « Dès que l’on a constaté la présence de coliformes dans les puits des riverains ciblés, une correspondance leur a été acheminée les invitant à faire désinfecter leur puits », précise le responsable au dossier à la MRC, Christian Noël.

La MRC convient que des événements du passé ont pu causer des désagréments à certains citoyens, mais estime avoir fait ses devoirs et démontré sa bonne volonté. Elle souhaite maintenant que les relations entre elle et les citoyens du secteur se fassent dans un espritde collaboration. «Nous n’avons jamais rien caché sur la situation. Nous avons toujours tenu les gens informés », a précisé le préfet de la MRC, Hervé Blais.

Le maire d’Armagh, Oneil Lemieux en est un autre qui a hâte de voir la situation se stabiliser. « Les gens ont des résultats de tests d’eau sur lequel se baser. Ils ont des choses à faire entretemps. Pour les odeurs, on verra au printemps ce qui se sera passé au cours de l’hiver et les tests d’air qui seront effectués. S’il y a moins ou plus d’odeurs du tout, je serai l’homme le plus heureux du monde. »

Prochaines étapes

Des travaux de recouvrement sont actuellement en cours sur le site d’Armagh et la MRC entend surveiller l’évolution des choses au cours de l’hiver, puisque des odeurs étaient occasionnellement perceptibles l’hiver dernier. Il sera toutefois difficile de rétablir la situation après que des résidus de bois aient été utilisés dans le recouvrement de certaines cellules du site d’enfouissement en 2010 et 2011 admet Christian Noël, rappelant que le procédé avait été autorisé par la direction régionale du ministère de l’Environnement.