Michel Faucher et le bénévolat à l’international

SAINT-CYPRIEN. Résident de Saint-Cyprien et retraité de la Caisse Desjardins des Etchemins depuis le 27 avril 2012, Michel Faucher continue à transmettre ses connaissances à l’international dans le cadre de missions organisées par Développement international Desjardins (DID).

Après deux séjours au Bénin à l’automne 2012 et au printemps 2014, M. Faucher se rendra à nouveau dans ce pays de l’Ouest africain à compter du jeudi 16 avril. Il œuvrera pendant un mois dans une importante caisse populaire de Cotonou, capitale économique du pays où, en collaboration avec un accompagnateur béninois, il travaillera à l’amélioration d’un système de microfinancement agricole. Il signale que son rôle s’approche de celui de consultant sans l’être, car il offre son temps bénévolement. Seules ses dépenses sont couvertes par DID.

Avec l’aide du Programme d’appui au secteur de la microfinance (PASMIF), le gouvernement béninois a entrepris, il y a quelques années, d’établir de nouvelles règles visant à assainir les pratiques financières dans ce pays. Les caisses populaires, qui sont en fait des mutuelles, ont pour mandat de favoriser le microfinancement auprès des jeunes entrepreneurs et des femmes qui souhaitent faire du commerce pour améliorer leur situation personnelle.

Il s’agira d’un deuxième séjour à Cotonou pour M. Faucher qui s’est rendu dans cette ville lors de son premier projet en novembre et décembre 2012. En avril 2014, il a séjourné à Bohicon, petite ville de 200 000 habitants, dans le cadre d’un mandat en gestion des ressources humaines. Le principal intéressé souligne que ce goût de s’impliquer à l’international l’a toujours habité.

«Depuis que je suis entré chez Desjardins, je suis de près les activités de DID en sachant que le moment venu, je pourrais réaliser ce rêve», mentionne le retraité qui a également siégé sur le conseil d’administration du Carrefour jeunesse-emploi (CJE) des Etchemins.

Michel Faucher a choisi de s’impliquer en Afrique de l’Ouest en raison du caractère francophone de ce pays. «On partage nos connaissances et notre expertise, tout en adaptant celles-ci à la réalité de gens qui ne demandent pas mieux que d’améliorer leurs compétences et leur réalité», précise celui qui est arrivé dans la région en 1990 à titre de directeur de la Caisse populaire de Sainte-Justine.