Entente entre le Club Quad Bellechasse et le parc régional Massif du Sud en suspens

LOISIRS. Une mise en demeure adressée à la Fédération québécoise des Clubs Quad retarde, pour le moment, la mise en œuvre d’une entente entre le Club Quad Bellechasse et le Parc régional Massif du Sud sur la circulation estivale des VTT dans le parc.

Même s’il n’opère plus aucun sentier, le Club Quad Massif du Sud aux Frontières contesterait sa récente radiation selon le directeur général de la Fédération, Dany Gagnon. «Le club n’existe plus chez nous. Ce n’est d’ailleurs plus un club puisqu’il n’opère plus aucun sentier», fait-il valoir tout en demeurant prudent.

Il se demande d’ailleurs pourquoi le Club Quad Massif du Sud aux Frontières s’acharne. «On n’a jamais rien fait contre le club, nous avons toujours réagi à ses actions» mentionne-t-il, ajoutant que la situation actuelle retarde le dénouement et la mise en marche de certaines démarches. «On préfère attendre avant de confier officiellement les sentiers au Club Quad Bellechasse», s’est-il contenté de nous dire.

Si le Club Quad Bellechasse attend avant de mettre en œuvre certaines choses pour cette raison, dont la prévente des droits d’accès, la direction du Parc régional Massif du Sud a aussi ses inquiétudes. «On espère seulement que l’entente que l’on a ratifiée pourra être mise en œuvre malgré tout», a souligné le directeur général du parc, Jean-François Préfontaine.

Les trois entités espèrent rendre accessible le sentier de la route d’accès au panorama reliant les municipalités de Buckland dans la MRC de Bellechasse et la municipalité de Saint-Luc dans la MRC des Etchemins. Cette route mène à des points de vue spectaculaires du Massif du Sud ainsi qu’à l’étendue du parc éolien, un élément attractif pour plusieurs quadistes.

Un réseau modeste pour débuter

L’entrée en scène du Club Quad Bellechasse dans le parc régional se ferait de façon modeste, pour débuter, se limitant à la route panoramique précise M. Préfontaine. «C’est la façon la plus simple de commencer puisque cette route a ses avantages. L’avenir de tout le réseau précédent serait difficile puisque difficile à entretenir. De plus, des portions devront être abandonnées, car non sécuritaires. Une proposition d’aire protégée dans le parc est également à l’étude et on doit en tenir compte», poursuit le directeur général du parc.

Selon lui, l’arrivée du réseau routier des éoliennes viendra faciliter certaines choses également. «Le club aura le temps de s’approprier le réseau et les routes des éoliennes vont faciliter certaines décisions. Il y aurait de gros investissements à faire du côté de Saint-Magloire si on conservait le réseau original.»

La volonté de faire du Massif du Sud un attrait touristique majeur semble indéniablement guider toutes les décisions.