Défaillance du réseau ou coup de bélier, Saint-Damien spécule

Les spéculations vont bon train à Saint-Damien sur les raisons qui expliquent l’interruption du service d’approvisionnement en eau potable des abonnés du réseau d’aqueduc de la municipalité, le dimanche 6 octobre, suite à l’incendie qui a causé d’importants dégâts au restaurant-gîte Les Pignons.

Selon le chef de la brigade incendie de Saint-Damien, Gino Therrien, ni lui, ni le directeur des travaux publics, Christian Pinel, ne peuvent préciser la cause exacte des deux bris du réseau, qui ont entraîné cette coupe du service.

Ces bris du réseau d’aqueduc résultent-ils de la faiblesse de certaines parties du réseau, d’une trop grande sollicitation de celui-ci en raison du feu au restaurant-gîte Les Pignons ou d’un possible coup de bélier? «Personne ne peut l’affirmer sans risque d’erreur » répond le chef de la brigade incendie de Saint-Damien, Gino Therrien, mais une chose est certaine les pompiers volontaires des cinq brigades, qui ont manié les lances à eau lors de cet incendie étaient qualifiées pour le faire sans risque pour le réseau d’aqueduc de la municipalité.

«Les sapeurs-pompiers impliqués dans cet incendie ayant les compétences pour accomplir efficacement et en toute sécurité leur mandat, on ne peut donc pas imputer à un possible coup de bélier la cause des bris survenus au réseau d’aqueduc. Ceux-ci peuvent tout aussi bien avoir été être causés par une faiblesse des canalisations du réseau» poursuit M. Therrien, dont les propos sont endossés par le directeur des travaux publics, Christian Pinel. Ce dernier tient d’ailleurs à préciser que les pompes des puits qui alimentent le réservoir d’eau de la municipalité n’ont jamais cessé de fonctionner de sorte que l’alimentation du résevoir d’eau de la municipalité n’a jamais été interrompue. Par contre, les deux bris dans les canalisations du réseau d’aqueduc occasionnaient des pertes d’eau qui rendaient impossible le maintien de la pression dans le réseau et la poursuite de l’alimentation en eau des abonnés, une situation qui a été progressivement corrigée à compter de 15 h, le dimanche 6 octobre, journée du sinistre.

Constatée vers les cinq heures ce matin-là, le manque d’eau dans le réseau n’a par ailleurs pas empêché les pompiers d’avoir accès à l’eau pour combattre le feu puisque ceux-ci ont utilisé des camions citernes et des piscines pour poursuivre la lutte contre le brasier, qui avait député à 0 h 40 et avait perdu à cette heure beaucoup de son intensité.