Le compte Twitter de Steven Blaney sous enquête

Le compte Twitter personnel du député de Lévis-Bellechasse et ministre de la Sécurité publique, Steven Blaney fait l’objet d’une enquête du Commissaire aux langues officielles, Graham Fraser.

Comme le rapportait le quotidien La Presse dans sa mouture du 10 septembre, le bureau de M. Fraser a reçu une plainte d’un individu qui estimait que le ministre Blaney utilisait beaucoup trop le français dans ses communications sur le réseau social.

« Il est surprenant que le commissaire aux langues officielles choisisse d’enquêter sur le compte Twitter personnel du ministre Blaney. Le ministre est fier de communiquer en français avec ses commettants de Lévis, Bellechasse et des Etchemins », a expliqué, par courriel, le directeur des communications au cabinet du ministre Blaney, Jean-Christophe De Le Rue.

Selon ce que rapportait le quotidien, le compte Twitter personnel du ministre Blaney n’est pas le seul dans la ligne de mire du commissaire Graham, celui du ministre des Affaires étrangères, John Baird fait aussi l’objet d’une enquête. Cette fois parce qu’il utiliserait l’anglais trop souvent. Dans les deux cas, ils ont offert leur collaboration à l’enquête.

Un bref coup d’œil au compte https://twitter.com/MinStevenBlaney permet de constater que la majorité des publications en français ont leur version anglaise que ce soit une publication sur l’élimination du registre des armes à feu en Ontario que de la participation du ministre Blaney au 10km du Marathon SSQ Lévis Québec en août dernier. Les publications du ministre qui revêtent un caractère national sont pratiquement toutes faites dans les deux langues officielles.

Les publications en français sur le compte Twitter du ministre Blaney concernent soit la circonscription Lévis-Bellechasse ou sont des messages qui s’adressent à des citoyens du Québec. Il a, par exemple, été possible de suivre le déroulement de la traversée du Fleuve Saint-Laurent du ministre Blaney au profit du Centre de pédiatrie social de Lévis.

Par Mélanie Labrecque, journal Le Peuple