«J’ai eu du plaisir et j’en ai profité au maximum»

LHJMQ. Lorsqu’il s’est joint aux Huskies de Rouyn-Noranda en compagnie de Gilles Bouchard, l’entraîneur adjoint Simon Nadeau souhaitait apprendre le métier d’entraîneur. En l’absence de Gilles Bouchard, il a pu mettre en pratique ce qu’il a appris.

«J’ai adoré l’expérience, mais si c’était seulement cinq matchs. J’ai eu du plaisir et j’en ai profite au maximum», a souligné Nadeau, originaire de Lac-Etchemin. Pour ce dernier, la différence entre adjoint et entraîneur réside dans un simple fait. «Ça se ressemble quand on est derrière le banc. Tu as douze attaquants ou six défenseurs à t’occuper. Ce qui change, c’est les responsabilités au jour le jour. Il y a beaucoup de choses à gérer. Quand tu es adjoint, tu as des tâches précises à faire», a-t-il souligné.

Prendre le pouls de l’équipe

Derrière un banc, il ne faut pas trop tomber dans l’analyse de l’autre équipe selon Simon Nadeau. «C’est important de se concentrer sur son équipe. Si tu t’arrêtes trop sur ce que fait ton adversaire, tu perds le pouls de ton équipe», a-t-il souligné.

Il a pu affronter notamment croiser le fer avec Benoît Groulx, avec l’ancien adjoint des Huskies, Mario Pouliot, le vieux renard qu’est Mario Durocher ainsi que Judes Vallée.

Dans la grande majorité des cas, les entraîneurs adjoints comme Simon Nadeau sont proches des joueurs. «Selon moi, c’est important d’être toi-même. Je ne crois pas que si j’étais entraîneur- chef, je ne serai plus proche de mes joueurs. Cependant, il y a toujours une limite», a fait valoir l’entraîneur adjoint.

Même dynamique

La dynamique est restée pareil entre Simon Nadeau et les adjoints qui sont venus donner un coup de main lors des derniers. «Ici, on fait toujours les ajustements en équipe. On ne fait pas les choses différemment. Ils peuvent voir des choses d’une certaine façon et moi, d’une autre. On essaie d’amener les ajustements nécessaires», a-t-il souligné.

(Rédigé par Jean-François Vachon)