Ariane Godbout stagiaire à l’Assemblée nationale

POLITIQUE. Originaire de Saint-Raphaël, Ariane Godbout fait partie des cinq stagiaires ayant l’occasion de plonger pendant un an au cœur de la vie parlementaire de l’Assemblée nationale à Québec.

La jeune femme de 26 ans s’est méritée une bourse de 21 000 $ grâce à la Fondation Jean-Charles-Bonenfant. Détentrice d’un baccalauréat en enseignement secondaire, profil histoire et géographie, et d’une maîtrise en histoire de l’Université Laval, elle a entrepris son stage en septembre 2016. Celui-ci consiste à appuyer un député du gouvernement et un député de l’opposition avec qui elle est jumelée en alternance.

Actuellement affectée au bureau du député péquiste de Verchères, Stéphane Bergeron, son mandat précédent était au sein du bureau de Marc H. Plante, député libéral de Maskinongé. «Je vis dans un contexte académique depuis plusieurs années et je voulais voir un environnement professionnel. Le monde politique m’a toujours fasciné ayant travaillé comme guide à l’Assemblée nationale à l’été 2014. C’est là que j’ai attrapé la piqûre et que j’ai voulu vivre cela de plus près», nous a-t-elle raconté.

Elle ajoute que le stage représente une occasion unique de découvrir les coulisses de l’Assemblée nationale et d’explorer la vie politique de l’intérieur. «En assistant un député dans le cadre de ses fonctions, nous sommes amenés à accomplir quotidiennement des tâches très diverses, allant de la rédaction de discours à des travaux de recherche sur des questions précises, en passant par la prise en charge de dossiers de citoyens» a-t-elle signalé.

Elle quittera le Québec vendredi pour participer à une mission exploratoire dans les pays baltes (Lettonie, Lituanie et Estonie) dans le but d’analyser leurs systèmes parlementaires et y rencontrer divers acteurs de la vie politique. «Le sujet vise essentiellement le parlementarisme et la démocratie. Nous quittons pour tout le mois de février pour aller là-bas. Dans ce cas-ci, ce sont les seuls pays de l’ancienne Union Soviétique qui ont réussi leur transition depuis les années 90’s et voir les défis auxquels ils font face.»

Ariane Godbout a déjà entrepris des recherches pour se trouver un emploi qu’elle pourrait occuper au terme de son stage. Elle vise soit l’éducation ou les médias et envisage aussi la possibilité de se rendre au doctorat en éducation à l’histoire.