Gabriel Marcoux-Chabot revisite l’œuvre d’Albert Laberge

ROMAN. Écrivain originaire de Saint-Nérée, Gabriel Marcoux-Chabot revisite un classique de la littérature québécoise et présente une nouvelle version du roman La Scouine, lancé il y a 100 ans par le journaliste Albert Laberge.

En librairie depuis le 9 janvier dernier, cette nouvelle version de La Scouine, publiée aux Éditions La Peuplade, décrit le destin d’une famille agricole pauvre de la fin du 19e siècle.

Tout en respectant l’œuvre et, surtout, l’histoire originale, Gabriel Marcoux-Chabot a choisi d’éliminer certains aspects du livre pour s’attarder sur ceux qui l’intéressaient davantage et approfondir la psychologie des personnages principaux, créant ainsi une intrigue plus soutenue et une tension entre ceux-ci, qui n’existaient pas dans l’œuvre originale.

«Si le livre ressemble beaucoup à l’original, du moins au début, j’ai décidé de lui donner une tangente différente vers la fin. J’ai décidé de travailler davantage sur la psychologie des personnages en explorant les zones d’ombre de chacun d’entre eux», mentionne l’auteur qui a travaillé sur ce projet pendant deux ans.

Après la sortie de Tas d’roches en 2015, Gabriel Marcoux-Chabot envisageait de se lancer dans la littérature jeunesse, mais ce projet n’a pas fonctionné. C’est à la suite de cet échec qu’il a décidé de se lancer dans la réédition de ce roman d’Albert Laberge.

Celui qui réside maintenant au Saguenay-Lac-Saint-Jean rédige, en parallèle, une thèse portant sur l’érotisme présente dans l’œuvre d’Albert Laberge, auteur controversé pour son époque.

Soulignons que la nouvelle version de La Scouine, qui connaît déjà un succès en librairie, sera distribuée dans le reste de la Francophonie à compter du mois de mars. L’auteur profitera des salons du livre de l’Outaouais et de Québec, en avril, pour publiciser davantage son œuvre.