Bellechasse: inquiétudes autour de l’avenir des Arrêts gourmands

AGROALIMENTAIRE. Développement Économique Bellechasse (DEB) s’inquiète de l’avenir réservé aux Arrêts gourmands dans la région, particulièrement ceux oeuvrant dans le domaine bioalimentaire.

Dans une résolution adoptée la semaine dernière, l’organisme dénonce une récente décision de la Table agroalimentaire de Chaudière-Appalaches (TACA), organisme chargé de la relance des Arrêts gourmands, d’avoir déposé un projet où le membership à Tourisme Chaudière-Appalaches (TCA) serait obligatoire pour être reconnu comme Arrêt gourmand.

Selon la résolution de DEB, il existe une volonté de relance des Arrêts gourmands particulièrement dans les territoires de Montmagny, L’Islet, Lotbinière et Bellechasse. Une demande d’aide financière de 150 000 $ a d’ailleurs été adressée au FARR (Fonds d’appui au rayonnement des régions) dans le but d’appuyer cette relance.

Pour Développement Économique Bellechasse, le projet de la TACA amènerait près de 20 entreprises Arrêts gourmands de Bellechasse à délaisser le réseau, alors que la MRC en compte pas moins de 35 à l’heure actuelle. «Le membership obligatoire à Tourisme Chaudière-Appalaches mettrait un frein au développement du réseau dans Bellechasse, puisque les entreprises bioalimentaires n’ont pas nécessairement une vocation touristique», indique le directeur général Alain Vallières.

«Lorsque cela a été créé en 2006, l’idée de base était de supporter la relation directe entre l’entreprise bioalimentaire et le consommateur. Ceux que nous avons chez nous, qui n’ont pas une vocation touristique, on ne peut les laisser tomber. C’est une façon que l’on a chez nous de diversifier l’économie et l’agriculture en général, en plus de favoriser l’occupation du territoire parce qu’ils s’établissent un peu partout», ajoute-t-il.

DEB souhaite ainsi voir la MRC de Bellechasse se positionner en faveur d’une demande à l’ensemble des élus de Chaudière-Appalaches afin que la TACA respecte l’esprit initial des Arrêts gourmands pour que les entreprises bioalimentaires de Bellechasse ne soient pas pénalisées.