Protection du territoire agricole: des élus s’impatientent dans Bellechasse

MUNICIPAL. Certaines municipalités dans Bellechasse s’impatientent de voir les retards s’accumuler dans l’annonce d’une décision de la Commission de protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ).

Plusieurs cherchent depuis longtemps à obtenir l’aval de la commission dans le but de négocier l’agrandissement des périmètres urbains. Les municipalités de Beaumont, La Durantaye, Saint-Anselme, Sainte-Claire, Saint-Damien, Saint-Gervais, Saint-Lazare, Saint-Malachie, Saint-Raphaël et Saint-Vallier ont choisi ont appuyé une demande d’audience publique. Seuls Saint-Henri et Saint-Michel avaient choisi de ne pas aller de l’avant avec le principe.

Saint-Charles a choisi de défendre sa cause individuellement tout comme Saint-Vallier qui a récemment signalé son intention de faire de même souhaitant modifier le volet résidentiel de sa demande d’exclusion.

Les élus ont manifesté leur impatience, surtout que la MRC de Bellechasse a déposé, il y a quelques jours, un projet de schéma d’aménagement qui ne tient toutefois pas compte des périmètres urbains des municipalités. Une réponse était attendue avant les fêtes, sauf que le mois de mars tire à sa fin et celle-ci se fait toujours attendre.

«On fait des relances auprès des commissaires. Compte tenu des impacts que tout cela a sur nos schémas d’aménagement, des municipalités sont impatientes, car tout projet de développement est retardé. On nous avait promis que cela se ferait rapidement, mais on va arriver à un an pratiquement», indique le préfet de la MRC, Clément Fillion.

Onze municipalités de la MRC de Bellechasse avaient choisi d’aller en appel de l’orientation préliminaire de la commission relativement à une série de demandes soumises il y a plusieurs mois auparavant. Une simplification du rôle de la commission a aussi été suggérée depuis.

CPTAQ: la MRC de Bellechasse ira en appel