Consolidation au menu pour la Caisse Desjardins de Bellechasse

FINANCES. La Caisse Desjardins de Bellechasse obtient des résultats positifs à sa première année d’activité et souhaite consolider son engagement dans la collectivité.

C’est le message livré par les dirigeants de l’institution lors de la première assemblée générale faisant suite au regroupement des trois caisses du territoire le 1er janvier 2018, à laquelle près de 240 personnes ont assisté.

Au terme de son plus récent exercice, la Caisse affiche des excédents d’exploitation de 12 841 M$, en hausse de 25,8 % par rapport à ceux de 2017, qui étaient basés sur le total des trois caisses du moment (Caisse des Monts et Vallées, Caisse des Seigneuries et Caisse du Cœur de Bellechasse). Son volume d’affaires a augmenté de 3,5 %, pour s’établir à 3,3 G$ et ses excédents avant ristournes aux membres atteignent 19,5 M$, soit une croissance de 36,3 %.

L’animateur Hugo Aubin Nadeau a échangé avec les intervenants de la Caisse lors de l’assemblée, question de bien vulgariser les éléments présentés.

Cette performance se situe au-delà des prévisions faites avant le regroupement indique le président du conseil d’administration, Mario Cloutier. «On est vraiment satisfaits. Tout le monde a travaillé dans le même sens et les clients étaient au rendez-vous.»

Le directeur général de la Caisse, Marc Bouchard, a ajouté que les excédents générés avaient rapporté près de 2 M$ de plus qu’anticipé. «Les croissances ont été là et le contexte des taux d’intérêt nous a aussi aidé.»

M. Bouchard a aussi indiqué que la Caisse avait pu retourner 445 000 $ à ses membres et à la collectivité, soit 80 000 $ sous forme de commandites et de dons et 365 000 $ par l’entremise de son Fonds d’aide au développement du milieu. «C’est notre mission et nous avons pu supporter plus de 170 organisations cette année avec une contribution significative aux écoles, des bourses d’études octroyées à 65 membres étudiants, une implication dans la Coop Santé des Monts de Bellechasse, la réalisation de cinq projets de parc et plus encore.»

Changement dans les ristournes

Visiblement à la recherche de solutions pour promouvoir ses produits, l’ensemble des caisses Desjardins de la province propose à leurs membres un nouveau volet à la ristourne, soit la Ristourne produits. La ristourne traditionnelle étant basée sur le volume d’affaires des membres avec leur caisse, via principalement l’épargne et les prêts. L’ajout vise à reconnaître la participation de la clientèle avec les autres composantes de Desjardins, dont Desjardins Assurances.

Les ristournes traditionnelles et autres devraient être versées aux membres à la fin de mai ou au début de juin. «En plus de la nouvelle Ristourne produits, la Caisse procédera en 2019 au versement de ristournes totalisant 2,4 M$ et au dépôt de 350 000 $ dans notre Fonds d’aide au développement du milieu», a précisé M. Bouchard.

Consolidation à prévoir

Le regroupement des trois caisses dans Bellechasse a nécessité un certain processus ont convenu les deux dirigeants. Celui-ci devra être peaufiné au cours des prochains mois. «Nous avons 13 points de service et il y avait trois mentalités ou trois façons de faire que nous avons dû harmoniser. C’était un défi et cela s’est très bien déroulé», a convenu M. Cloutier.

Le directeur général, Marc Bouchard, croit que les forts taux d’acceptation autour du regroupement ont facilité les choses. La suite des choses comprendra un examen rigoureux des habitudes transactionnelles des gens qui ont continué d’évoluer au cours de la dernière année. «La décroissance des transactions au guichet automatique est maintenant davantage prononcée que celles au comptoir», a précisé M. Bouchard.

Messieurs Bouchard et Cloutier ajoutent toutefois qu’aucune décision n’a encore été prise sur les services et immobilisations de la Caisse sur l’ensemble du territoire. «Il faut maintenant optimiser nos opérations, puis avoir un regard sur nos façons de faire, particulièrement au niveau de notre personnel. Il faut s’attendre à une spécialisation de nos employés par cycle de vie, plutôt qu’ils soient des généralistes comme avant.»