Bruno Lamontagne invite les jeunes promoteurs à foncer

AFFAIRES. Conférencier-invité de la Chambre de commerce de Sainte-Justine le mercredi 17 avril dernier, Bruno Lamontagne croit qu’il faut favoriser la création de nouvelles entreprises dans Les Etchemins et inciter les jeunes promoteurs à se lancer en affaires.

Devant une vingtaine de membres de la Chambre de commerce réunis dans le cadre d’un déjeuner-conférence présenté au restaurant L’Incognito, le natif de Sainte-Justine a présenté son parcours d’entrepreneur qui a débuté, à l’âge de 30 ans, par l’acquisition du garage de Sylvio Fortier en 2009, devenu le Centre de l’auto LMS/Fix Auto Sainte-Justine. Le 1er novembre dernier, il achetait l’atelier de carrosserie ProColor Prestige de Lac-Etchemin.

M. Lamontagne a rappelé que ses débuts en affaires n’avaient pas été de tout repos et qu’il avait dû trimer dur pour atteindre ses objectifs. Selon lui, le financement représente souvent le plus gros obstacle pour les jeunes qui souhaitent démarrer leur entreprise.

«En plus du financement, on ne sait pas toujours vers qui on peut se tourner, au départ, si on a besoin d’aide. Il faut chercher, car on ne connaît pas nécessairement les ressources. J’ai profité d’un contact à la BDC qui m’a offert son aide et m’a dirigé vers les bonnes ressources», indique-t-il en mentionnant que les institutions financières sont souvent hésitantes, au départ, à aider des jeunes entrepreneurs du fait qu’ils n’ont pas d’historique de crédit ou de mises de fonds importantes.

Le jeune promoteur de 40 ans se dit prêt à aider ceux qui pourraient avoir besoin de son aide. «J’ai discuté récemment avec deux entrepreneurs qui ont acheté des entreprises comme je l’ai fait. Je ne suis pas gêné de leur donner mes trucs, car ce n’est pas toujours facile de partir à son compte. Il y en a que les parents étaient là avant eux, mais d’autres comme moi commencent à zéro. Mes parents m’ont soutenu moralement, mais ils ne pouvaient pas m’aider financièrement.»

Soulignons qu’avec ses deux entreprises de Saint-Justine et Lac-Etchemin, Bruno Lamontagne emploie une douzaine de personnes, contre quatre il y a dix ans. Ce dernier ne ferme pas la porte à d’autres acquisitions ou à la réalisation d’autres projets si l’occasion devait se présenter.