Domaine Pointe-de-St-Vallier: de plus en plus reconnu

TOURISME. Le Domaine Pointe-de-St-Vallier devient graduellement un rendez-vous pour les amateurs d’art, d’histoire et de patrimoine. L’achalandage y est constant, principalement depuis l’avènement d’une programmation soutenue depuis quelques années.

Les activités entourant le premier week-end de juillet, Regard sur le Patrimoine, ont attiré près de 80 personnes. Un petit nombre pour certains, mais un succès pour les organisateurs explique la présidente du Domaine, Denise Roy. «Nous sommes limités dans l’espace ici. C’est pourquoi nous demandons aux gens de s’inscrire à l’avance aux activités. Nous avons déjà dû refuser des gens, surtout cette année. Notre but est de faire vivre aux gens des expériences à celles et ceux qui apprécient ce genre de choses.»

Amateurs d’histoire et de patrimoine ont visité nombreux le Domaine Pointe-de-St-Vallier au début du mois.

Les activités du Domaine ont généralement un cachet particulier. Mme Roy explique qu’une exposition sur Charlevoix y a été présentée, le fondateur de l’endroit y ayant un lien certain. «Il y avait une influence certaine de la villégiature dans Charlevoix sur les travaux qu’a fait Arthur Amos, le père de la famille, ici au Domaine. Il y a vraiment des liens à faire entre La Malbaie et Saint-Vallier», explique Denise Roy.

«C’était ce que l’on voyait sur les propriétés dans Charlevoix. M. Amos a ajouté une véranda et d’un solarium sur la résidence, l’aménagement de jardins, un lac artificiel et même un petit parcours de golf de six trous, comme dans Charlevoix à l’époque.»

Avec des activités tous les week-ends, l’identité du Domaine commence à être connue et suscite de plus en plus d’intérêt. «Les gens viennent surtout du coin, mais également de la Beauce, de Montmagny, Lévis et Québec. Ça nous réconforte dans notre vision», indique Mme Roy.

Les bâtiments du Domaine offrant un espace limité, Mme Roy avoue que la situation pourrait devenir problématique. «On se dit que si ça continue à augmenter, il faudra penser à autre chose. Il ne faut pas devenir victime de notre succès. Pour l’instant, ce n’est pas un problème, car des gens viennent aussi pour d’autres raisons, dont l’endroit lui-même.»