Laurence Harvey veut incarner la voie du changement

POLITIQUE. Officiellement confirmée à titre de candidate libérale pour le comté de Bellechasse-Les-Etchemins-Lévis en vue des élections fédérales du 21 octobre prochain, Laurence Harvey souhaite devenir l’option du changement dont la circonscription a besoin, selon elle, après 13 années de présence conservatrice.

«M. Blaney est un chic type et une personne très populaire, j’en conviens. Cela fait longtemps qu’il est en poste et même si cela peut être une bonne chose pour plusieurs, je pense qu’on a besoin de changement dans le comté», indique-t-elle.

Mme Harvey se qualifie comme une femme d’action qui veut faire de la politique d’action. «Je veux travailler avec les gens, les aider à réaliser des projets d’envergure dans notre région et aller chercher les sommes gouvernementales auxquelles notre région a droit. Je veux également montrer que les jeunes ont beaucoup à offrir, que l’on a une vision optimiste du futur et que l’on veut faire de la politique différemment», indique la jeune femme de 27 ans.

En tête de lice des priorités de la candidate libérale se trouve l’accès à internet haute vitesse et aux ondes cellulaires pour tous, une situation qui, souligne-t-elle, ne devrait plus se poser dans le monde d’aujourd’hui.

«Ce n’est pas normal que ce ne soit pas réglé et qu’on en parle toujours en 2019. Je veux réaliser ce projet et travailler avec les fournisseurs de services pour que ça se règle. On a un gouvernement qui investit massivement pour la connectivité internet en région et on a mis sur pied un des programmes les plus novateurs, soit Branchez-vous, qui a déjà permis de brancher plusieurs régions au pays», indique-t-elle.

«C’est important pour nos travailleurs autonomes, nos entreprises manufacturières, nos PME et nos commerçants qui ne peuvent pas mettre leurs offres d’emploi en ligne. Comment on fait pour se développer, pour permettre à nos étudiants qui souhaitent faire leurs travaux de la maison sans internet haute vitesse», poursuit la jeune femme.

La pénurie de main-d’œuvre, l’environnement et la limitation de la hausse du coût de la vie font aussi partie des priorités de la jeune politicienne qui rappelle que son gouvernement a su réduire les impôts de la classe moyenne afin de hausser ceux des plus riches.

Elle entend aussi défendre des enjeux importants comme celui du droit des femmes à l’avortement, soulignant l’importance de cet enjeu dans le contexte où les députés conservateurs du Québec ont récemment rejeté, mentionne-t-elle, une motion en Chambre des communes supportant le libre choix des femmes en la matière.

Par son implication en politique, Laurence Harvey dit vouloir intéresser de nouveau les gens à la politique en diffusant un message positif.

Améliorer la qualité de vie des gens

Laurence Harvey souligne l’importance qu’ont eue les nombreuses mesures libérales, dont l’allocation canadienne pour enfants, qui ont permis à de nombreuses familles de sortir de la pauvreté ou hausser leur pouvoir d’achat.

«Nous avons 20 000 enfants dans le comté dont les parents vivent mieux grâce à l’allocation canadienne pour les familles ou qui sont sortis du cercle vicieux de la pauvreté. On a rétabli l’âge de la retraite de 67 à 65 ans et on a mis en place plein de mesures qui permettent aux Canadiens de vivre mieux et d’être un peu plus riches, surtout dans des régions comme la nôtre. Je veux que la classe moyenne soit plus confortable.»

Mme Harvey se réjouit de voir son gouvernement soutenir le Chantier Davie qui, rappelle-t-elle, est le plus important chantier maritime au Canada. «En invitant le chantier à souscrire à la politique de construction navale, on veut rétablir les torts qui ont été causés par l’ancien gouvernement conservateur en 2011, alors que M. Blaney était ministre. Il y a des centaines d’emplois à l’enjeu à court et long terme.»

Troisième lien

En ce qui a trait au 3e lien, elle souligne que les enjeux de mobilité étaient très importants pour la région de Québec et que pour cette raison, son gouvernement investira 5,2 milliards de dollars, au cours des 10 prochaines années, dans les infrastructures de transport en commun au Québec seulement.

«Nous savons que le projet d’un troisième lien est important pour les gens de Québec et de la rive sud. Il y a plein de gens qui en veulent un et cela, c’est clair. Pour le moment, notre équipe préfère laisser les experts, la province et les municipalités décider ce que pourrait être un éventuel troisième lien. Chose certaine, nous allons continuer de suivre l’évolution du dossier de près et étudier les propositions qui seront retenues», a-t-elle précisé.