Fermeture du dépanneur – station-service à Sainte-Hénédine

SERVICES. Les citoyens de Sainte-Hénédine ont eu une mauvaise surprise en début de semaine, se heurtant à des portes closes au dépanneur de la localité, commerce qui était également devenu le seul endroit où l’on pouvait se procurer de l’essence avec le temps.

La nouvelle s’est rapidement propagée au cœur de la localité, surtout qu’aucun indice n’avait laissé présager une telle avenue, explique le maire de la localité, Michel Duval. «C’est vraiment impromptu, on ne s’attendait pas à ça. Ce que l’on sait, c’est que le commerce avait des difficultés financièrement et qu’il y aurait un aspect santé d’impliqué également. Nous avons appris la nouvelle en début de semaine et ce sera à notre agenda à notre séance de conseil municipal de lundi.»

Le dépanneur de Saint-Hénédine est fermé depuis quelques jours, une surprise pour plusieurs.

Au point de vue des entreprises, la localité a déjà subi quelques coups durs dans le passé avec la fermeture de l’abattoir Dubreuil et la relocalisation du siège social d’Unicoop à Sainte-Marie. M. Duval estime tout de même son milieu prospère et viable pour un commerce du genre. «Une station-service qui n’est plus existante dans une municipalité est un service de proximité qui ne doit pas disparaitre. Ça montre un signe de dévitalisation, ce qui n’est pas le cas chez nous, du tout. Toute municipalité qui n’a pas son école primaire, sa caisse, son épicerie, de bureau de poste ou son épicerie est en danger. C’est pourquoi nous souhaitons agir, selon ce que nous permet la loi.»

Entretemps, la municipalité doit approfondir sa connaissance du dossier, avant d’extrapoler davantage, estime le maire Duval. «Le bâtiment était loué pour les besoins du commerce. Nous allons étudier ce que nous pouvons faire, mais pour l’instant, nous n’avons pas beaucoup d’information. On espère pouvoir rencontrer le propriétaire de la bâtisse (Immeubles ERG inc. de Sainte-Marguerite) et s’informer auprès des fournisseurs pour voir quelles sont les options potentielles. Nous allons en parler lundi soir au conseil, mais on doit aussi se documenter davantage.»