Fin d’une époque à Saint-Anselme

MUNICIPAL. Le paysage a changé au cours de la dernière semaine au cœur du village de Saint-Anselme alors que «l’ancienne pharmacie» a été démolie jeudi dernier.

Le bâtiment du boulevard Bégin de plus de 40 ans a non seulement abrité une pharmacie au cours des années, mais également la clinique médicale, un bureau de notaire et le service de comptabilité H & R Block. Une esthéticienne et un service de physiothérapie ont également logé à cette adresse.

L’emplacement a été acquis récemment par l’homme d’affaires Yvon Dufour qui espère le relancer en utilisant l’espace autrement. L’espace occupé actuellement par l’ancien garage de M. Willy Baillargeon sera également intégré au projet de relance.

«En enlevant les deux bâtiments, ça nous donne un excellent terrain qui donne à la fois sur le boulevard Bégin et la rue Principale. L’endroit est aussi sécuritaire, car il donne une bonne vue aux automobilistes sur une bonne distance. Cela deviendra un coin commercial qui je l’espère, abritera cinq ou six entités différentes.»

M. Dufour ajoute que l’endroit offrira deux possibilités aux gens d’affaires, des espaces commerciaux à louer et d’autres espaces de type condos commerciaux à vendre. «On pourrait abriter des bureaux, de la restauration ou des commerces spécialisés. J’ai des discussions avec des promoteurs depuis un certain temps, et lorsque la démolition des bâtiments sera terminée, tout le monde aura une idée plus précise de l’espace qui sera disponible sur un ou deux étages.»

Déjà propriétaires d’espaces dans le Développement Etchemin où sont situés le Couche-Tard et le Dollarama, Yvon Dufour estime que la porte s’ouvre davantage pour de nouveaux commerces ou de nouvelles bannières à Saint-Anselme. «Le but demeure d’amener de nouvelles choses si cela est possible. Il se pourrait que certains choisissent de se relocaliser, comme l’ont fait IGA et Korvette, mais ce n’est pas un secret que j’ai déjà discuté avec des promoteurs en restauration. Ce pourrait être aussi des entreprises en croissance qui recherche de l’espace aussi. Les possibilités sont grandes. C’est en amenant de nouveaux services qu’on garde, ou augmente la valeur des propriétés des gens d’ici et qu’on évite que les gens se déplacent en ville par exemple.»

M. Dufour n’a pas d’échéancier en tête pour le développement de cet endroit, disant être à la merci de ses interlocuteurs. «À partir du moment où le terrain est libre, comme il le sera dans les prochains jours, les choses pourraient accélérer avec certains promoteurs. Si on peut faire des choses en 2020, on va le faire c’est certain.»