COVID-19: Alifab en mode solution

AFFAIRES. L’entreprise Alifab de Sainte-Claire lance un nouveau lave-mains qui distribue automatiquement un désinfectant automatisé pour lutter contre la transmission et la propagation de la COVID-19.

Le fabricant d’équipements pour le secteur agroalimentaire fait partie des entreprises ayant levé la main à la demande des gouvernements et de la sécurité publique en matière d’innovation pour répondre à la pandémie actuelle.

L’appareil pourrait rapidement trouver sa niche dans plusieurs institutions et commerces.

Le lave-mains «Noah» d’Alifab permet de se désinfecter les mains avant d’entrer dans un bâtiment tout en y contrôlant l’accès et en limitant la main-d’œuvre de surveillance. Autrement dit, il oblige la personne à l’utiliser si elle souhaite que le mécanisme du tourniquet se déclenche pour lui permettre de le franchir.

Directeur des ventes de l’entreprise, Daniel Charette précise qu’Alifab a pu réagir et lancer rapidement son produit, celui-ci faisant déjà partie des cartons de l’entreprise. Des recherches sur le produit avaient débuté à la fin 2013, début 2014. Il était principalement dédié au milieu hospitalier, avant d’être mis sur les tablettes.

«C’est quelquechose qui était déjà en chantier et qui avait été mis de côté, puis qui a ressurgi avec l’arrivée de la pandémie. Le produit était déjà à peu près développé, sauf qu’on y a apporté quelques modifications mineures.»

Le distributeur est très facile à installer et fonctionne à l’électricité. L’utilisation est tout aussi simple, explique M. Charette. «La personne n’a qu’à placer ses deux mains à l’intérieur, ce qui active le jet de pulvérisation du liquide alcoolique et le tourniquet débarre automatiquement.» Il peut être installé dans tous les commerces, écoles, institutions, industries alimentaires et autres endroits ouverts au public et au personnel.

La mise en marché du lave-mains Noah arrive à un bon moment.

Une solution permanente

Le modèle est actuellement disponible avec ou sans tourniquet ajoute M. Charette, le deuxième modèle servira aux endroits qui n’ont pas à contrôler systématiquement les allées et venues. «Si un endroit a une porte automatique, celle-ci pourrait être programmée avec le lave-mains. C’est une autre option.»

Selon lui, cette innovation risque fort de devenir permanente. «Déjà, dans les épiceries, on avait commencé à mettre des lingettes près des comptoirs de viandes. Aujourd’hui, on nous demande de se laver les mains partout. Dans les usines que l’on dessert, il y avait déjà des mesures de salubrité et de sanitation assez élevées, mais rien pour l’entrée des employés, alors ce sera un atout supplémentaire.»

Ce type de lavabo répondrait aux besoins des travailleurs de chantiers.

Alifab sera prête à lancer la fabrication rapidement, ajoute M. Charette, surtout que la demande est déjà au rendez-vous. «L’idée serait bonne pour la plupart des institutions publiques, mais uniquement dans Bellechasse, avec tout le secteur agroalimentaire déjà existant, le potentiel est très élevé.»

Il ajoute qu’un modèle dédié aux chantiers de construction est aussi en réflexion. Ce dernier sera pratique pour les chantiers ou une entrée de commerce. Il s’active avec une pompe à pied, n’a pas à être branché à un réservoir d’eau puisse qu’il en a un à l’interne. Étant en acier inoxydable, il sera en mesure de répondre aux règles en matière de sanitation.