Informatique agricole JSD: bien équipé pour le COVID-19
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Un bon nombre d’entreprises tentent de se distinguer à l’heure actuelle, alors que la pandémie entourant le COVID-19 a pris un peu tout le monde par surprise. Pour certaines, c’est par l’accessibilité à des technologies déjà disponibles que passera la suite des choses.
Informatique agricole JSD, basée à Saint-Malachie, utilise quotidiennement des technologies dans ses opérations quotidiennes qui pourraient devenir éventuellement la norme. L’entreprise se spécialise en robotisation, automatisation et informatisation des bâtiments agricoles. Elle procède également à la création de réseaux Internet et à l’installation de caméras de surveillance dans ce domaine, mais a aussi accès à des équipements pour sécuriser la salubrité des installations.
C’est à ce titre que le fondateur d’Informatique agricole JSD, Jean-Sébastien Drapeau, estime que des termes comme salubrité, biosécurité et microparticules, feront dorénavant partie du vocabulaire de tous les jours. Son nouveau slogan est simple: Stoppez le Covid-19 au seuil de votre porte! Il suggère tout simplement l’installation de technologies méconnues, mais déjà existantes.
Aujourd’hui, son entreprise emploie une équipe de sept personnes. La pandémie actuelle l’incite à vouloir élargir ses horizons. «J’ai été formé pour la biosécurité dans les fermes. Les normes sont très exigeantes aujourd’hui dans le domaine agricole et cela pourrait facilement s’étendre à l’ensemble des industries et institutions.»
Informaticien sénior ayant travaillé six ans chez IEL à Sainte-Claire. Il a appris à connaitre le milieu agricole pour ensuite fonder sa propre entreprise. «J’ai vu qu’il y avait un besoin à travers les fermes. J’ai commencé mon entreprise lentement, au départ pour aider les agriculteurs en informatique, ensuite pour y installer des liens et des caméras thermiques pour observer leur vêlage et ainsi de suite», explique-t-il.
Cet exemple des caméras thermiques intelligentes, représente, à ses yeux, une solution qui pourrait prévenir et diminuer significativement les risques de contaminations auprès des résidents, employés et intervenants dans l’ensemble des milieux de vie pour aînés, ou autres. Cette technologie vient détecter en temps réel, tout individu qui présenterait dans un endroit avec des symptômes de fièvre. En moins d’une seconde (0,003 sec.), une alarme sera transmise au contrôleur afin d’appliquer le protocole de sécurité de l’établissement.
Autre élément important en agriculture selon lui, la biosécurité. Les traitements à l’ozone sont la voie de l’avenir à ses yeux. «La fumigation est encore utilisée dans les fermes pour traiter la salubrité, sauf que ça brise les machines. Quand j’ai commencé il y a cinq ans, j’ai tout de suite utilisé des appareils à l’ozone pour décontaminer mes outils, mes véhicules et mes employés pour être certain que ma biosécurité soit à point.»
Comme il utilise ces procédés tous les jours, il est convaincu que c’est justement ce qu’il faut pour enrayer des virus comme le COVID-19, car on parle de microparticules. «Ce n’est pas nouveau les appareils à l’ozone. C’est ce que l’on utilise dans les blocs opératoires des hôpitaux. Les équipements sont traités de cette manière aussi. Tout le monde devrait avoir ça, les commerces, les usines, les CHSLD pour s’assurer que ce qui entre dans les bâtiments soit sain.»
D’autres procédés permettent de leur côté de purifier l’air, soit les ioniseurs. Cette technologie permet d’assainir l’air et prévient la transmission de virus par voie aérienne. Jean-Sébastien Drapeau croit en leur utilité notamment dans les bureaux, les aires communes, les salles d’attente et plus. «Ce type d’appareil prend la particule et l’attire au sol, par électrostatique. Le nettoyage du plancher vient faire le reste», précise-t-il.
Un gros avantage qu’apportent ces technologies selon lui est qu’elles impliquent l’achat initial uniquement. «Il n’y a pas de frais d’opération généralement. Une fois qu’on a l’équipement, il s’agit de le faire fonctionner et c’est tout. Ce sont des traitements-chocs dans bien des cas qui vaudront la peine d’être faits avec ce que l’on connait aujourd’hui.»
Il avoue que ce type de technologie peut amener certaines craintes chez des investisseurs potentiels. «Avant que j’en vende, c’était hors de prix. Dans certains marchés, le prix sur certains équipements était exponentiel. Nous avons arrivons avec des équipements de qualité, possédant les certifications les plus élevées, à un prix plus que raisonnable. On veut être capable de se regarder dans le miroir et de dire que nous avons vendu à un juste prix. On est là pour rendre service par nos connaissances et notre expertise, un peu à l’image de la solidarité qui est en cours actuellement.»