Les bars devront fermer à 1 h

COVID. Le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, accompagné du directeur national de santé publique, Horacio Arruda,  a annoncé que les clients des bars devront avoir quitté au plus tard à 1 h du matin et que la vente d’alcool devra cesser à minuit.

Ces mesures additionnelles à celles déjà en vigueur s’appliqueront à partir du 10 juillet. «La réouverture des bars entraîne déjà certaines situations problématiques très préoccupantes, qui sont de nature à nuire à la protection de la santé publique», souligne Christian Dubé, ajoutant que la capacité d’accueil des bars se devra d’être à 50 % de celle inscrite sur le permis d’alcool, qu’il sera interdit de danser et que les clients devront être assis pour consommer de l’alcool.

Un registre permettant de consigner les coordonnées des clients, ou d’une personne désignée par un groupe de clients, devra aussi être instauré par les tenanciers de bars. Cette initiative vise à faciliter les enquêtes épidémiologiques en cas d’éclosion.

Un nouveau cas à Lévis

Le nombre de cas confirmés en Chaudière-Appalaches est maintenant de 522, comparativement à 509 personnes rétablies. La région ne compte toujours aucune personne hospitalisée, aucune en soins intensifs et huit décès au cumulatif.

Les plus récentes données au Québec font état de 137 nouveaux cas dans les 24 dernières heures, ce qui porte le nombre total de personnes infectées à 56 216. Durant cette même période, 2 nouveaux décès ont été enregistrés, auxquels s’ajoutent 4 décès survenus avant le 1er juillet, pour un total de 5 609, tandis que le nombre d’hospitalisations a diminué de 23 pour atteindre un cumul de 308. Parmi celles-ci, 27 se trouvent aux soins intensifs, comme hier.

L’industrie de la restauration est en danger selon un sondage

Malgré la réouverture des salles à manger au cours des dernières semaines, les temps s’annoncent difficiles pour l’industrie de la restauration au Québec selon un sondage réalisé par l’Association Restauration Québec (ARQ). On y apprend que 61 % des 580 restaurateurs sondés ne pourront maintenir leurs activités au-delà de six mois dans les conditions d’exploitation actuelles restreignant entre autres leur capacité d’accueil.

Pour une majorité des répondants (57 %), la capacité d’accueil actuelle représente seulement entre 40 et 60 % de celle d’avant la pandémie. Cette réduction a pour conséquence que 88 % des exploitants enregistrent présentement 60 % et moins des ventes réalisées au cours de la même période l’an dernier. Pour 45 % d’entre eux, c’est moins de 40 % des ventes habituelles.

Questionnés quant aux mesures d’aide jugées les plus adéquates à mettre en place par les gouvernements pour les aider, les restaurateurs réclament, en première position, qu’on leur accorde de l’aide directe (pas un prêt), suivie, en deuxième position, de la prolongation, jusqu’en décembre 2020, de la Subvention salariale d’urgence. Augmenter à 100 % le crédit d’impôt sur les pourboires déclarés et suspendre la perception de la TPS et de la TVQ sur les ventes dans les restaurants pour les six prochains mois, arrivent respectivement au 3e et au 4e rang.

De plus, 57 % des exploitants ont répondu avoir éprouvé des difficultés à recruter du personnel en prévision de la réouverture de leur salle à manger, et ce, principalement en raison du fait que des personnes approchées ont dit vouloir demeurer sur la Prestation canadienne d’urgence (66 %).