Sainte-Claire: Denise Dulac annonce son départ de la mairie

MUNICIPAL. La mairesse de Sainte-Claire, Denise Dulac, quittera ses fonctions le 11 septembre prochain, cette dernière ayant vendu sa résidence du chemin de la rivière Etchemin au cours du week-end.

Sommairement, Mme Dulac et son conjoint quitteront officiellement leur résidence le 15 octobre prochain pour se relocaliser à Lévis, d’où son conjoint est originaire. Les préparatifs entourant la démarche demanderont beaucoup de temps. «J’ai décidé de me garder quatre semaines pour préparer notre déménagement, parce que quand tu habites à un endroit depuis 43 ans, tous les recoins sont occupés. Ce sera beaucoup de travail.»

Mme Dulac ajoute qu’elle souhaitait démissionner avant le 1er septembre, mais indique qu’elle entendait honorer quelques engagements déjà pris. «Notre résidence était déjà à vendre lorsque je me suis présentée pour mon deuxième mandat. C’est une décision difficile.»

Le départ de Mme Dulac forcera la municipalité à déclencher une élection partielle à la mairie, la prochaine élection municipale étant prévue en novembre 2021 uniquement. «Si cela entraine un processus électoral, c’est ça la démocratie. Je me suis informée auprès du ministère pour connaitre les options et comme je dois avoir quitté ma résidence au 15 octobre, ce qui est plus de 12 mois avant la prochaine élection municipale, une date ou une autre forçait la tenue d’une élection partielle tout de même.»

Denise Dulac avoue qu’elle aurait aimé que quelques dossiers toujours sur la table se règlent d’ici-là. «Ça demande énormément de temps et d’énergie et penser assumer cette fonction-là, en plus de préparer un déménagement, c’est impensable. J’aurais aimé que le dossier Kerry soit ficelé avant que je parte. Peut-être le sera-t-il ? En dépit du fait qu’une minorité de personnes ne m’aime pas, je me suis donné corps et âme pour la municipalité. La majorité apprécie le travail que j’ai fait.»

Native de Sainte-Claire, Mme Dulac quittera ses fonctions avec une certaine sérénité, mais sait fort bien que personne ne fait l’unanimité lorsqu’on accepte d’assumer certaines fonctions. «J’ai été élevée dans une épicerie. La génération qui me précède, ce sont tous des gens que je connais. Je connais leurs enfants en grande partie aussi. Je ne quitte pas sans avoir certaines émotions et en sachant que je laisse des gens derrière moi que j’ai aimé côtoyer et avec qui j’ai aimé travailler.»