Un CPE de 40 places à Sainte-Marguerite

MUNICIPAL. La municipalité de Sainte-Marguerite et le CPE Chatons d’Or de Saint-Anselme travaillent conjointement sur un projet visant à doter la localité de Sainte-Marguerite d’une nouvelle installation d’une quarantaine de places.

Pour le maire de la localité, Claude Perreault, la nécessité d’une telle installation dans sa localité ne fait aucun doute, surtout que la construction a connu un essor important au cours des 18 derniers mois.  «Depuis un an et demi, nous avons un boom de construction. L’avenir, c’est les jeunes familles. Il faut les attirer dans nos municipalités. C’est devenu tellement compliqué et lourd à gérer les garderies en milieu familial que des gens jettent l’éponge.»

Entré en poste en novembre 2017, M. Perreault tient à créer des conditions gagnantes pour le développement de sa localité. «Bon an mal an, il y avait une habitation qui se construisait à Sainte-Marguerite. Si la tendance se poursuit, on pourrait atteindre une cinquantaine d’unités d’habitation. On en est bien fier, surtout que ce n’est pas facile partout, pour certaines de nos voisines. Il faut maintenant que les services suivent, d’où l’idée du CPE, si nous voulons rejoindre les jeunes familles et répondre à leurs besoins.»

L’endroit choisi serait près de l’école, ce qui faciliterait la vie aux parents, selon le maire. «Ce sera la porte à côté pour les parents qui auront à reconduire leurs enfants à l’école. Ces deux terrains sont invendus depuis plusieurs années. Ils étaient prévus pour des résidences, mais c’est du roc, alors ce n’était pas l’idéal pour des acheteurs potentiels.»

Saisir les opportunités

Plusieurs raisons expliquent que la localité doit profiter de sa situation géographique et saisir les opportunités selon M. Perreault qui avoue profiter du momentum créé par différentes circonstances et le travail du conseil précédent. «L’ancien conseil municipal a solutionné certains problèmes que nous avions avant. Nous avons plusieurs terrains situés en zone blanche, l’aspect de l’eau potable et des eaux usées est aussi réglé, tout comme le pavage au cœur du village. Ma prédécesseure (Adrienne Gagné) a pavé le chemin dont je profite aujourd’hui.»

Le maire Perreault voit toutefois déjà deux problématiques se pointer à l’horizon et est conscient qu’il aura possiblement une croissance rapide à gérer. «Il y a d’abord l’avenir de l’église, mais au niveau des ressources humaines, nous aurons aussi un défi. Il faudra avoir suffisamment de personnel de bureau et sur le terrain, mais pas trop en même temps. Autrement dit, nous devrons éviter qu’il y ait trop de travail pour une personne et pas assez pour deux, à titre d’exemple.»

Il est temps pour le maire Perreault que sa municipalité bénéficie de certaines situations et il espère maintenant avoir l’appui de ses voisines dans ses initiatives. «On paie pour Ovascène, la Route de la Beauce, la mise en valeur de la rivière Chaudière et la Véloroute. Il ne faut pas que tout se rapporte à la ville centre. Pour une ville centre forte, ça prend des communautés dynamiques autour.»