100 cas actifs de moins en Chaudière-Appalaches

SANTÉ. Le nombre de cas actifs en Chaudière-Appalaches a connu une baisse importante au cours des 24 dernières heures passant de 690 hier, à 590 aujourd’hui, malgré l’apparition de 44 nouveaux cas confirmés.

Certains territoires connaissent des tendances positives depuis quelques jours, notamment à Lévis où la baisse est de 72. La MRC Robert-Cliche, avec une baisse de 11, celle des Appalaches avec 8 et celle des Etchemins avec 5 sont ceux qui illustrent le mieux cette tendance.

Il ne reste plus que cinq cas actifs, en date d’aujourd’hui, dans la MRC des Etchemins et 15 dans la MRC de Bellechasse.

Pour l’ensemble de Chaudière-Appalaches, on note toutefois 8 décès dans la seule journée d’hier, 29 personnes sont hospitalisées, dont 6 en soins intensifs.

Zone rouge: pas de débat à la MRC des Etchemins

Même si le nombre de cas actifs dans les Etchemins est bien en dessous de plusieurs autres en Chaudière-Appalaches, le préfet de la MRC, Richard Couët, ne croit pas que le territoire est à la veille de retourner en zone orange. « Nous sommes à un peu plus de 75 cas, alors que nous étions à 7 en juillet. Il est vrai que les gens ont guéri, mais il s’est passé quelque chose. Nous avons des discussions avec la Santé publique chaque semaine. On ne peut pas contester leurs chiffres avec les courbes que l’on voit. On la voit bien la nouvelle vague. »

Richard Couët, préfêt de la MRC des Etchemins.

Le passage de la MRC en zone rouge il y a quelques semaines ne l’a d’ailleurs pas surpris, même si les chiffres de la MRC ont toujours été en deçà des autres. « On nous a laissé trois semaines de sursis, mais c’était écrit dans le ciel que l’on rejoindrait le groupe. Aujourd’hui, nous sommes entourés de territoires qui sont sensibles. Nous avons des cas dans notre MRC qui ont attrapé le virus ailleurs, ce qui s’est produit chez Olymel à Vallée-Jonction est un bon exemple. »

Il n’a d’ailleurs pas l’intention de faire de pressions politiques pour que la situation change à court terme. « Je ne ferai pas de démarches pour revenir en zone orange, car je n’ai pas d’argument. Je dois me fier à la Santé publique. Un de mes collègues l’a fait il y a un certain temps, car il n’avait presque pas de cas sur son territoire et deux semaines plus tard, c’était tout le contraire. »

Être une exception ne serait d’aucun avantage selon lui. « Ça nous a créé des situations qui n’avaient pas d’allure il y a quelques semaines. Par exemple, des équipes de hockey des zones rouges ne pouvaient pas venir jouer en zone orange, mais les équipes des zones orange pouvaient jouer en zone rouge. C’était un peu ridicule. »

À celles et ceux qui espèrent davantage de souplesse au cours des prochains jours, alors que l’échéance du 23 novembre approche, M. Couët estime que la date n’est pas aussi importante qu’on pourrait le croire. « Les choses ne peuvent pas changer aussi rapidement que les gens aimeraient. On essaie de créer de l’espoir. Espérons seulement avoir quelque chose pour Noël. »