Au fil de la Boyer et ses bénévoles honorés

BÉNÉVOLAT. Des bénévoles du journal communautaire Au fil de la Boyer de Saint-Charles ont été honorés lors du 39e congrès annuel de l’Association des médias écrits communautaires du Québec (AMECQ), qui se tenait en mode virtuel le 2 octobre dernier.

Dans un premier temps, le rédacteur en chef de la publication, Christian Proulx, a reçu le Prix Raymond-Gagnon à titre de bénévole de l’année de la presse écrite communautaire au Québec.

M. Proulx et sa collègue Monika Bernard ont également reçu le prix « Coup de cœur du DG » pour la rédaction d’un éditorial intitulé « Portrait statistique de Saint-Charles : Quelle réflexion en tirer ? ». De plus, deux autres textes rédigés par M. Proulx et Mme Bernard ont obtenu des deuxièmes prix dans leurs catégories respectives.

Prix Raymond-Gagnon. (Photo Yvan Gravel)

Bénévole comptant plus de 20 ans d’expérience au sein du journal, M. Proulx s’est réjoui de ces honneurs remportés lors de ce congrès, d’autant plus que des journaux communautaires comme Au fil de la Boyer, qui ont de plus petits tirages et sont menés uniquement des bénévoles, doivent faire leur place contre des journaux de plus grande envergure, avec des journalistes de niveau professionnels qui sont rémunérés.

« Même en temps de pandémie, il faut être à l’affût de l’actualité locale. Nous devons être pertinents et intéressants pour nos lecteurs, ce qui n’est pas toujours facile, encore moins avec la COVID », indique-t-il.

Monika Bernard a également été honorée lors du congrès annuel de l’AMECQ.
(Photo Yvan Gravel)

M. Proulx ajoute qu’Au fil de la Boyer, en tant que journal communautaire à petit tirage et avec des ressources limitées, se porte assez bien financièrement, celui-ci ayant même doublé ses revenus publicitaires depuis le début de la pandémie.

« Comme bien d’autres médias du même style, notre principal problème se situe au niveau du bénévolat. On a une vingtaine de bénévoles qui occupent différents postes au niveau de la correction, de la mise en page et autres, mais nous sommes moins nombreux à la rédaction », mentionne-t-il en ajoutant qu’ils sont bien appuyés par les organismes du milieu, incluant la municipalité de Saint-Charles, qui les alimentent en information, même si c’est plus tranquille depuis quelques mois.