Caisse des Etchemins: plus de 818 000 $ versés en ristournes

DESJARDINS. La Caisse Desjardins des Etchemins versera 818 139 $ en ristournes individuelles à ses membres ainsi qu’à la collectivité etcheminoise au cours de la prochaine année.

Ce partage des excédents a été entériné par les membres qui ont participé à l’assemblée générale qui s’est tenue en mode virtuel, le 20 avril dernier, ainsi qu’au terme du vote en ligne qui s’est terminé le 24 avril.

La Caisse affiche, pour l’exercice financier 2020, des revenus d’exploitation de 11,39 M$, en hausse de 0,6 % par rapport à 2019. Le volume d’affaires a augmenté de 8,8 %, pour s’établir à 884,7 M$, alors que les excédents avant ristournes aux membres atteignaient 5,9 M$, soit une augmentation de 16,8 %.

Le projet de partage des excédents entériné par les membres prévoit donc le versement de ristournes individuelles totalisant 723 632 $ et le transfert de 94 507 $ au fonds de soutien au développement du milieu.

« La Caisse sera ainsi en mesure d’appuyer des projets porteurs pour le milieu », de mentionner Louis Robert, président de la Caisse.

Entrée en fonction depuis le 11 janvier, la directrice générale Claudia Faucher a souligné que la situation financière de l’institution financière était excellente, malgré une dernière année marquée par la pandémie. « C’est sous le signe de la continuité que s’est déroulée cette dernière année. Nos excédents sont en hausse tout comme notre volume d’affaires », précise-t-elle.

Mme Faucher a souligné qu’en raison de la COVID, la Caisse des Etchemins, comme l’ensemble des établissements de Desjardins, a tenté de faciliter la tâche de ses membres individuels et d’affaires en précédant à beaucoup de moratoires et de reports de paiements. « Les gens étaient dans l’incertitude, tout comme nous, mais en fin de compte, les pertes n’ont pas été plus importantes que par le passé, ce qui est une bonne nouvelle », indique la dirigeante.

Pas plus de faillites qu’avant

Si différents secteurs d’activités comme la restauration, les bars et l’hôtellerie ont été durement touchés, la Caisse a tenté d’aider les propriétaires de ces établissements du mieux qu’elle pouvait.

« Les moratoires et les reports de paiements, les prêts des gouvernements et la subvention salariale ont permis de sécuriser le fonds de roulement de ces entreprises et les aider à passer aux travers, pour la plupart. Il y a aussi beaucoup d’entreprises qui ont dû se réinventer, surtout dans la restauration, et cela a été profitable pour certaines d’entre elles. En fin de compte, il n’y a pas eu plus de faillites que par le passé en raison de la pandémie, ce qui positif malgré tout », poursuit Mme Faucher qui indique que le début d’année est excellent au niveau hypothécaire, avec des chiffres rarement vus dans Les Etchemins.

« Ce sont selon moi des effets du télétravail et de la qualité de vie qui augmente en région, ce qui est nettement un avantage pour Les Etchemins », précise-t-elle en ajoutant que pour la Caisse, comme l’ensemble des établissements de Desjardins, le télétravail se poursuivra au moins jusqu’à la fête du Travail.

« On permet à nos employés de venir rencontrer les membres au besoin, mais on fait tout ce qu’il faut pour ne pas être un vecteur de propagation de la pandémie. Certains aiment cela et d’autres moins. Dans ce cas, c’est une question de motivation qui entre souvent en ligne de compte. Comme gestionnaire, c’est un défi de rendre cela intéressant et d’avoir de l’interaction entre les gens, car plusieurs se sentent seuls de leur côté. On essaie de se réinventer et de trouver des façons de maintenir les liens entre nos employés également. »

Si le télétravail peut être un moyen d’attirer la main-d’œuvre spécialisée, Mme Faucher souligne que rien n’a encore été décidé à long terme. « On n’a pas encore statué là-dessus, mais je pense que dans le futur, on pourra offrir un mix entre le travail sur place et le télétravail, ce qui rendra les régions plus attractives pour Desjardins », mentionne-t-elle en ajoutant qu’il a va de même pour la prestation de services aux membres.

« Si les gens veulent avoir des rencontres en personnes, il faut maintenir cela. Il y en a d’autres qui aiment également les entretiens à distance, car cela leur convient mieux et on va assurément continuer à leur offrir cette possibilité », poursuit la directrice générale qui mentionne que pour les années à venir, elle entendait mettre davantage d’efforts sur l’accueil des membres et les aider à augmenter leur autonomie financière.

« Si nos membres ont des rêves, on a le devoir de les aider à les réaliser, à mieux se structurer et de leur offrir une valeur ajoutée au niveau de l’épargne ou de la couverture d’assurances. Quand on aide les gens à être plus autonomes financièrement, c’est là qu’on peut faire une différence. »

Nouveaux administrateurs

Soulignons que trois postes étaient à pourvoir au conseil d’administration de la Caisse. Christian Rouillard et Mélanie Gagnon ont été réélus. Audrey Bédard fera son entrée au conseil d’administration au poste de Sainte-Rose qui deviendra universel à compter du 1er janvier 2022. Pour leur part, Jacques Tanguay et Denise Maurice ont été réélus par acclamation.

Faits saillants de l’exercice 2020

Volume d’affaires de 884,7 M$

Portefeuille de prêts de 258,5 M$

Excédents avant ristournes aux membres de 5,9 M$

Ristournes aux membres de 723 632 $

Transfert au fonds de développement du milieu de 94 507 $