535 places supplémentaires dans les CPE et garderies de la région

PETITE ENFANCE.  Le ministre de la Famille, Mathieu Lacombe, a annoncé le 25 août, l’ajout de 535 nouvelles places dans les services de garde éducatifs à l’enfance de la région de la Chaudière-Appalaches. Il en a fait l’annonce accompagné de l’adjointe parlementaire du ministre de la Famille et députée de Bellechasse, Stéphanie Lachance, et de la députée de Lotbinière-Frontenac, Isabelle Lecours.

Le nombre de places supplémentaires dans la province, promis en octobre dernier par le ministre de la Famille, est maintenant de 9 014, c’est-à-dire plus du double de ce qui était prévu lors de l’appel de projets.

Dans la région, 18 projets seront réalisés d’ici les deux prochaines années, dont 7 à Lévis et 8 dans Bellechasse, soit respectivement 88 et 313 nouvelles places. Ce qui signifie que « la région qui souffre d’un des plus gros déficits au Québec pourrait être en équilibre d’ici deux ans ».

Le délai de réalisation d’un nouveau centre de la petite enfance (CPE) a été réduit et le gouvernement se dit prêt à mettre des places dans des locaux temporaires le temps que les travaux soient exécutés.

« On a reçu énormément de projets. Ça témoigne que les besoins sont là, mais aussi que la région est mobilisée. Les gens sont vraiment prêts à se relever les manches et à participer avec nous à régler le problème », a affirmé Mathieu Lacombe, ministre de la Famille.

Actuellement, ce sont plus de 2 000 enfants qui sont inscrits sur la liste d’attente La Place 0-5 dans la région de la Chaudière-Appalaches.

« On est conscient qu’il reste des besoins. Cet automne, il y aura un nouvel appel de projets », a assuré M. Lacombe.

Bien que l’objectif soit de compléter le réseau et d’offrir une place pour chaque enfant, le ministre affirme qu’il va toujours rester des enfants sur la liste d’attente puisque « ce ne sont pas tous les enfants qui auront besoin d’une place demain matin ».

Main-d’œuvre

« On doit permettre aux enfants de développer leur plein potentiel et on doit permettre à leurs parents de réintégrer le plus rapidement possible le marché du travail », a-t-il ajouté.

En effet, le manque de main-d’œuvre se fait bien sentir dans les différentes organisations et c’est aussi le cas pour les CPE.

« Nous avons deux défis, celui de construire suffisamment de CPE et de garderies pour que, physiquement, on ait l’espace nécessaire, puis d’avoir une main-d’œuvre suffisante pour être capable d’y arriver, a souligné Mathieu Lacombe. J’ai déposé un plan de main-d’œuvre pour le secteur de la petite enfance. La grosse mesure là-dedans, c’est un programme qui permettra aux étudiants de travailler deux jours par semaine dans le CPE ou la garderie et d’être rémunérés trois jours par semaine pendant qu’ils sont sur les bancs d’école pour décrocher leur diplôme en éducation à l’enfance. »