Un tournoi de balle pour aider Florence

CANCER. Un tournoi de balle donnée visant à venir en aide à la petite Florence Gagné, dont la famille est originaire de Saint-Raphaël, aura lieu du 17 au 19 septembre sur le terrain de balle de cette localité.

Âgée de 5 ans et atteinte d’une tumeur au cerveau (gliome diffuse du tronc cérébral), qui empêche l’écoulement du liquide céphalo-rachidien.

La petite Florence est la fille de Stéphanie Morissette et Sébastien Gagné. Ce dernier est originaire de Saint-Raphaël et policier à la ville de Québec.

Sœur de ce dernier et tante de Florence, Vanessa Gagné souligne que la tumeur dont souffre  la fillette est qualifiée d’incurable et que la famille souhaite profiter, dès que possible, d’un traitement expérimental offert par une spécialiste de New York.

Une campagne de sociofinancement visant à amasser 150 000 $ a été lancée en juin dernier et celle-ci, accompagnée de diverses activités de financement, du soutien de certaines fondation et de l’appui de la ville de Pont-Rouge, où demeure la petite famille, a permis d’amasser 140 000 $ jusqu’ici.

L’accès au site est gratuit amical et Mme Gagné souhaite amasser une somme de 5 000 $ lors de tournoi amical qui réunira 12 équipes et sera agrémenté de diverses activités comme un lave-autos et un encan silencieux.

Tout pour sauver leur fille

Lors d’un entretien avec le journal, Sébastien Gagné souligne que c’est le 31 mai que le diagnostic est tombé et que la tumeur était incurable.

« On nous a dit qu’il lui restait entre 9 et 12 mois à vivre et cela est difficile à accepter », confie le père de trois enfants qui ajoute qu’après avoir encaissé le choc, lui et sa conjointe ont multiplié les contacts, sur internet, afin de trouver des parents ou groupes de parents qui vivent la même situation qu’eux.

« C’est une tumeur qui est peu commune pour laquelle il y a entre 400 et 500 cas dans le monde annuellement, dont 4 ou 5 au Québec, tout au plus », indique M. Gagné qui ajoute que les seuls traitements dispensés au Québec actuellement sont les mêmes que ceux offerts dans les années 60.

« Il s’agit de traitements palliatifs par radiothérapie qui permettent aux enfants d’être bien. Florence a reçu une trentaine de ces traitements qui sont terminés depuis le 22 juillet. Cela a été positif puisque la tumeur a diminué de 20 pour cent », poursuit-il.

M. Gagné ajoute que c’est à la suite de multiples recherches et démarches menées auprès de médecins européens, australiens et américains qu’ils ont découvert le traitement expérimental dispensé à New York. L’opération qu’elle subira vise à insérer un cathéter qui passera par le cerveau de Florence et se rendra jusqu’à la tumeur qui sera bombardée d’un cocktail de médicaments pendant 16 des 24 heures lors desquelles elle sera sous sédation.

« On n’a pas l’intention d’arrêter à un seul traitement. Nous avons parlé avec un médecin australien qui aurait découvert un traitement permettant de tuer la tumeur. La plupart des protocoles de recherche qui ont été menés au cours des dernières années visent à endormir ou ralentir la tumeur, mais il n’y a rien qui la tue », affirme-t-il en ajoutant qu’en raison de sa situation, il est impossible de retirer la tumeur.

« On souhaite aligner trois protocoles de traitement au cours de la prochaine année. Celui de New York doit être réalisé entre la 5e et la 14e semaine suivant le traitement de radiothérapie et on s’attend d’avoir notre rendez-vous au cours des prochains jours. Si tout va bien nous serons à New York d’ici deux semaines », indique également  M. Gagné qui dit par ailleurs avoir contacté le ministère de la Santé qui lui annonçait qu’aucun soutien financier gouvernemental ne leur serait offert du fait qu’ils ne répondent pas aux critères de sélection.