Renouvellement de la convention collective: discussions en cours chez Groupe Côté Inox

TRAVAIL. Le processus en vue du renouvellement de la convention collective est en cours depuis quelques semaines chez Groupe Côté Inox de Saint-Lazare.

Copropriétaire et directeur du développement des affaires, Gaston Côté confirme que les discussions se déroulent bien pour le moment avec les représentants du Syndicat des métallos, mais souligne que la pandémie complique un peu les choses.

« On a tenu plusieurs rencontres en présentiel et d’autres par visioconférence. On espère que la prochaine sera en présentiel, cela dépendra des mesures sanitaires », indique le dirigeant qui rappelle que la dernière convention collective, la première dans l’histoire de Groupe Côté Inox, est échue depuis la fin d’octobre.

« En plus de la pandémie, il s’agit actuellement d’une période très chargée autant pour nous que les représentants syndicaux. Pour cette raison, il est plus difficile de coordonner les agendas. Malgré tout, les discussions progressent bien et nous sommes sûrs que nous réussirons à conclure une entente satisfaisante pour tout le monde », poursuit M. Côté qui se dit bien au fait que les salaires devront augmenter en raison de la pénurie de main-d’œuvre.

« On veut attirer de nouveaux employés et conserver ceux qui sont avec nous. Il en va de la survie de notre entreprise. Comme nous sommes dans le domaine de la sous-traitance, on a droit à une certaine marge de manœuvre, mais il faudra y aller de façon progressive, afin de conserver nos contrats. »

Actuellement, Groupe Côté Inox emploi un peu plus de 75 personnes. Huit de ces employés sont des travailleurs immigrants en provenance du Brésil, principalement, et un nombre similaire devrait s’ajouter au cours de la prochaine année.

Propos confirmés par le syndicat

Porte-parole du Syndicat des métallos, qui représente les employés d’usine de Groupe Côté Inox, Bruno Gagnon confirme lui aussi que les négociations, qui sont en cours depuis novembre dernier, progressent bien et au rythme où la pandémie le permet bien entendu.

Sans donner de détails sur les discussions, qui sont sous la responsabilité d’un de ses collègues, il a mentionné que le dialogue était bien établi entre les deux parties. S’il n’est pas toujours facile de négocier par visioconférence, malgré la bonne volonté des deux parties, tout sera fait selon lui pour en venir à une entente le plus rapidement possible.