Reprise timide du sport chez les jeunes

C’est mieux que rien. Tel est le commentaire que l’on observe chez les jeunes qui pourront recommencer à fréquenter les arénas au cours des prochains jours, que ce soit au hockey, à la ringuette ou par le patinage artistique.

D’abord, les organisations de hockey mineur de la région ont reçu de nouvelles directives de la part de Hockey Québec il y a quelques jours. Celles-ci permettent des séances de pratique en respectant certaines règles.

Tout en imposant le passeport vaccinal, le maximum de joueurs par séance a été fixé à 12. La surface glacée sera divisée en 6 zones distinctes pour un maximum de deux joueurs par zone. La durée des entrainements sera variable, puisqu’une équipe ayant 12 joueurs ou moins, la séance sera limitée à 50 minutes. Une équipe ayant plus de 12 joueurs, la séance pourra durer 80 minutes. Chaque sous-groupe aura droit à 40 minutes de pratiques.

Les joueurs devront arriver habillés, patins inclus, un maximum de 10 minutes avant la pratique et quitter au maximum 10 minutes après la pratique. Deux vestiaires seront à la disposition des équipes, à raison de six joueurs par vestiaire.

Les joueurs devront porter le masque en tout temps lors des déplacements et dans les vestiaires. Les entraineurs devront le porter en tout temps, même sur la patinoire. Aucun parent ne pourra assister aux séances et personne ne pourra patienter dans les restaurants d’aréna.

Le tout devra se faire naturellement en accord avec les gestionnaires d’arénas. Les organisations de hockey mineur sont à planifier un horaire qui pourra permettre une certaine reprise avant un certain retour à la normale qui n’est toujours pas annoncé.

Au patinage artistique, un maximum de dix patineuses sera possible sur la glace et un maximum de quatre entraineurs qui eux, devront porter leur masque en tout temps. Les patineuses devront le porter dès qu’elles sortent de la glace. Aucun spectateur à l’intérieur de l’aréna n’est permis. Le passeport vaccinal est exigé pour les patineuses de 13 ans et plus. Pour la présidente du club, Dany Drouin, c’est un mal pour un bien. « Les compétitions de février sont annulées. Les régionaux sont remis à plus tard, pour le moment. Ce n’est pas pareil, mais il faut s’adapter. C’est mieux que rien. »

Quant à la ringuette, la reprise se fera un peu à l’image du hockey dès ce samedi, mais avec moins de possibilités. Six joueuses peuvent être déployées chacune dans leur zone, mais individuellement. Elles peuvent se faire des passes d’une zone à l’autre, mais pas se déplacer d’une zone à l’autre. 

« Il faut être plus créatif. On peut pratiquer le patinage, les croisés, les pivots et les déplacements en général, mais sans plus. Ce que nous avons dit à nos parents, c’est qu’on reprendra un coup de patin à la fois, en attendant des assouplissements », explique la présidente des Rebelles de Bellechasse, Marie-Michèle Dulac-Simard.

Elle note toutefois que le fait que seulement six joueuses peuvent être sur la glace à la fois est un désavantage financier pour les organisations de ringuette. « Ça demande une gestion et des réflexions, car nos heures de glace finissent par coûter plus cher. »

Cette année, 75 filles portent l’uniforme des Rebelles et une quinzaine de Bellechassoises évoluent avec d’autres organisations. « Nous n’avons pas encore de diminution, au contraire, on a toujours une petite augmentation. Des filles qui avaient arrêté au cours des dernières années sont de retour cette année. On visite les cinq arénas de Bellechasse au cours d’une semaine normale. »