Autisme : Raphaël, l’exception qui confirme la règle

LES ETCHEMINS. C’est à l’âge de 4 ans que les parents du petit Raphaël Daigneault ont officiellement reçu le diagnostic d’autisme.

Venus s’établir à Saint-Cyprien d’abord, ceux-ci ont déménagé à Sainte-Justine par la suite. De lourd qu’il semblait au départ, l’état de l’enfant maintenant âgé de 10 ans s’est rapidement amélioré, au point où celui-ci fréquente le programme régulier à l’école Petite-Abeille des Saint-Cyprien, où il est en 4e année.

«Il y a plusieurs formes d’autisme. Dans le cas de Raphaël, cela a pris beaucoup de stimulation dans les premiers mois suivant le diagnostic, mais nous sommes chanceux car on peut considérer que son degré d’autisme est assez léger comparativement à bien d’autres enfants», précise Christine Daigneault.

Cette dernière n’a d’ailleurs que de bons mots envers le personnel de l’école Petite-Abeille qu’il continue à fréquenter malgré le déménagement à Sainte-Justine. Raphaël profite également d’une accompagnatrice à raison de 15 heures par semaine. «Le personnel et la direction de l’école ont fait preuve de beaucoup de compréhension. Les enseignants n’ont pas hésité à suivre des formations spécialisées de leur propre chef et toutes les classes ont été adaptées pour bien l’accueillir. Comme il n’y a que sept élèves dans sa classe, cela a également facilité son adaptation», précise-t-elle en ajoutant que son fils est au fait de son état, tout comme les autres enfants de son école.

Mme Daigneault est d’avis que leur arrivée dans la région, dans un milieu moins stressant que la ville, a eu un effet bénéfique pour leur fils. «Dès que nous sommes arrivés ici, la grande majorité des tics associés à l’autisme ont disparu chez lui. Ceux-ci vont parfois faire leur apparition lors de moments d’inquiétude ou de fatigue, mais dans l’ensemble il va très bien. Il est l’exception qui confirme la règle.»