Une entreprise créée à l’école secondaire de Saint-Damien

ENTREPRENEURIAT. Une entreprise vient de voir le jour à Saint-Damien. Bois Impact a la particularité d’être située à même l’école secondaire et opérée par les élèves.

L’idée a été initiée par un enseignant, Éric Bouchard, dont la passion est de travailler le bois et qu’il souhaite transmettre ses élèves. «C’est un bon moyen pour initier les jeunes à travailler le bois. Je veux que les jeunes puisse apprendre à travailler de leurs mains, pas seulement avec les deux pouces sur un appareil intelligent, et éveiller chez-eux la conscience des opportunités que leur offre la région comparativement à la ville.»

Garçons et filles y trouvent un intérêt évident.

Quatre périodes sur huit jours sont laissé vacantes et répondent aux besoins d’activités autres qu’académiques des élèves.  «Ces périodes partent des passions des enseignants qui souhaitent les communiquer aux élèves. Moi, c’est le bois, une autre personne la cuisine, un autre la musique, etc.»

L’option est offerte aux jeunes de secondaire 1 et 2. De cette façon, il croit pouvoir faire grandir l’idée et la faire évoluer plus facilement. Ainsi deux groupes ont accès à cette opportunité qui comprend l’apprentissage de la production, mais aussi la gestion d’une entreprise.

Étude de marché, démarrage de l’entreprise, plan d’affaires et autres ont orienté le concept de l’entreprise. «Les planches à couper sont ressortis comme étant le produit potentiellement le plus attrayant. Alors, c’est ce que nous avons commencé à faire. Il se pourrait que l’on ajoute quelques produits de plus dans le futur», indique M. Bouchard qui a rapidement obtenu l’appui de la direction et d’une autre enseignante, Dany Roy, pour orienter les élèves. Ceux-ci se sont entendus pour que les produits locaux soient une priorité.

En plus d’avoir contribué au projet, la Caisse Desjardins de Bellechasse a déjà placé une première commande d’objets.

Le directeur général de la Caisse Desjardins de Bellechasse, Marc Bouchard, a d’ailleurs placé une première commande de 1 000 $ de produits finis à la nouvelle entreprise étudiante, tandis que le président de la commission scolaire Côte-du-Sud, Alain Grenier, dans un élan de nostalgie, a annoncé vouloir se porter acquéreur d’un banc au coût de 200 $, expliquant avoir été élevé dans le domaine de la fabrication du bois.

Les profits de la vente des produits fabriqués servira naturellement au fonctionnement de l’entreprise, ainsi qu’à l’achat et l’entretien des équipements servant aux élèves dans la production.