Acériculture dans Bellechasse : une reconnaissance de l’UNESCO est visée

ÉRABLE. Après avoir obtenu l’aval des élus de la MRC de Bellechasse, Réjean Bilodeau souhaite que la proclamation de Bellechasse comme berceau mondial de la technologie acéricole soit reconnue l’UNESCO, à New York.

Profitant du lancement de son deuxième volume portant sur l’histoire de l’acériculture et des sucriers de Bellechasse, le samedi 19 mai à Saint-Lazare, le résident de Saint-Damien a souligné qu’il entendait porter le dossier devant l’organisme basé aux Nations Unies. Pour l’appuyer dans la réalisation de cet objectif, M. Bilodeau a formé un comité d’intervenants du milieu acéricole bellechassois.

Ce comité de travail et de promotion sera composé de Joël Boutin de Saint-Gervais, Yoland Audet de Saint-Léon, Vital Labonté de Saint-Malachie, Daniel Pouliot de Saint-Philémon, Jean-François Goulet de Saint-Damien, ainsi que d’un représentant de l’entreprise CDL de Saint-Lazare, dont l’identité reste à confirmer. Historien originaire de Saint-Michel, Gaston Cadrin a aussi manifesté l’intérêt d’appuyer M. Bilodeau dans son périple, tout comme la députée-ministre Dominique Vien.

«Tout récemment, le député fédéral Steven Blaney a fait une déclaration à la Chambre des communes afin de porter, devant les parlementaires fédéraux, cette reconnaissance pour Bellechasse. Mme Vien a promis de faire la même chose au parlement de Québec. Une fois cela fait, la reconnaissance internationale est la prochaine étape à franchir», signale M. Bilodeau.

«À ce niveau, ce n’est pas Bellechasse qui fera la promotion de l’acériculture sur la scène mondiale, mais plutôt l’acériculture qui apportera une reconnaissance mondiale à la MRC de Bellechasse. C’est l’héritage de nos ancêtres.»

Réjean Bilodeau et sa conjointe Nicole Blouin tiennent un exemplaire de chacun des deux tomes du livre portant sur l’histoire de l’acériculture et des sucriers de Bellechasse, écrits part M. Bilodeau.

Lancement couru

C’est en présence de plusieurs invités et dignitaires que M. Bilodeau a procédé au lancement de son deuxième volume qui, rappelle-t-il, porte en grande partie sur l’affirmation de Bellechasse en tant que berceau mondial de la technologie acéricole. Cette activité se déroulait dans le cadre des journées portes ouvertes de l’entreprise CDL qui ont attiré plus de 7 000 personnes en trois jours, dont 2 600 pour la journée de samedi.

Au total, 1 050 exemplaires de ce tome 2 ont été imprimés et au moment d’écrire ces lignes, une centaine d’exemplaires, à peine, étaient toujours disponibles.

Hospitalisé depuis à l’Hôtel-Dieu de Québec où il doit subir deux greffes de moelle osseuse, lui qui combat une rare forme de cancer, M. Bilodeau rappelle que si sa santé le permet, il entend éventuellement se lancer dans la rédaction du tome 3 de sa trilogie portant toujours sur l’acériculture dans Bellechasse.

Un musée et d’un circuit touristique acéricoles sont d’autres projets qui devraient voir le jour au cours des prochains mois. Six localités de Bellechasse avaient manifesté l’intérêt d’accueillir le musée acéricole et trois ont déposé des projets en ce sens. Une annonce pourrait survenir lors du conseil des maires de juin.