Année difficile pour la Coop Sainte-Justine
SAINTE-JUSTINE – L’année 2013 fut difficile pour la Coop Sainte-Justine qui a terminé son dernier exercice financier avec un déficit d’opérations de 59 785 $, contre un surplus de 53 831 $ en 2012.
Devant une centaine de personnes présentes à l’assemblée générale tenue le mardi 6 mai, les dirigeants ont expliqué que le ralentissement de l’économie, surtout dans le secteur de la quincaillerie, avait entraîné une diminution de 351 000 $ des ventes globales de l’entreprise.
Si les ventes du secteur alimentation ont augmenté de 0,5 % (+ 60 000 $), celles de la quincaillerie ont chuté de 7,6 % (411 000 $), dont 380 000 $ pour le seul secteur des matériaux de construction.
Ces mauvais résultats font que la coopérative n’a pu verser de ristournes à ses membres au terme de cet exercice financier.
Le directeur général Jean-François Denis souligne que l’augmentation des ventes au niveau de l’alimentation est légèrement inférieure à la moyenne provinciale (1,1 %), alors que la diminution enregistrée au niveau de la quincaillerie est plus forte que celle enregistrée pour l’ensemble du Québec, à 4,4 %.
« Il y a une guerre des parts de marché actuellement et il faut être agressif pour conserver celles que nous avons. C’est difficile pour les entreprises, mais c’est bon pour les consommateurs », précise M. Denis qui ajoute qu’une reprise des activités se fait sentir depuis le début du mois d’avril.
Réflexion stratégique
Ces mauvais résultats contexte économique difficile des dernières années, associées aux changements démographiques et à la population régionale vieillissante, incitent les dirigeants de la coopérative à lancer un processus de réflexion stratégique qui vise à préparer l’avenir de l’entreprise au cours des prochaines années.
Un sondage à cet sera mené auprès des membres et de la clientèle au cours des prochaines semaines et les résultats de cette consultation serviront à la réflexion qui se fera à l’automne.
« On doit voir ce qui va bien, mais aussi ce qui répond moins aux besoins de notre clientèle. Est-ce qu’on doit éliminer certains services moins rentables et en ajouter de nouveaux ? On veut s’ajuster à la réalité de nos membres et répondre le plus possible à leurs besoins », mentionne le directeur général.
La période automnale sera aussi très occupée, du côté du centre de rénovation, avec l’intégration de la bannière BMR, en remplacement d’Unimat.
Soulignons enfin qu’un seul changement est noté au sein du conseil d’administration avec le départ de la vice-présidente Johanne Lessard qui est remplacée par Anne Langlois. Les officiers seront nommés lors de la prochaine rencontre du CA.