Armagh: un deuxième festival pourrait voir le jour

COMMUNAUTÉ. À peine sortie des Fêtes de l’Armagh’nie présentées à la fin du mois de juin, la municipalité d’Armagh pourrait être l’hôte d’un deuxième festival en 2019 qui suivrait les festivités présentées dans le cadre de la Saint-Jean-Baptiste.

La plus récente édition des Fêtes de l’Armagh’nie n’a pas connu un succès éclatant, mais indiqué une voie à suivre aux gens qui le dirigeront dans le futur alors que le maire de la localité, Sarto Roy, et un groupe de bénévoles avaient choisi de reprendre les destinées du festival après que les responsables des derniers événements aient avoué manquer de souffle. «L’objectif était de toucher tous les secteurs d’âges, petits et grands, c’est pourquoi la programmation proposée était légèrement différente», a-t-il indiqué.

Jeux d’eau pour les enfants, jeux gonflables, soirée techno pour les ados, spectacles rock et country, pièce de théâtre et soirée d’amateurs, ainsi que les traditionnels tournois de balle-molle et de pétanque ont meublé l’agenda des fêtes.

Une course de tacots a aussi été organisée, ce qui a visiblement été le coup de cœur de la fin de semaine. «Deux tacots avaient été décorés par les élèves de 5e et 6e année, ce qui a amené beaucoup de monde, plus que ce à quoi nous nous attendions. Tout le monde voulait les essayer et ça risque de donner le goût aux gens d’en fabriquer», a indiqué M. Roy ajoutant qu’une approche pour une course provinciale du genre était dans les cartons pour les prochaines années.

Trois grands Armageois qui ont marqué le passé du village ont aussi été honorés pendant le festival, soit Philibert Langlois, qui à titre de bâtisseur, a vu son nom être associé à la salle municipale, l’une des premières Canadiennes à pratiquer la photographie, Émilienne Roy, et David Godbout, personnage principal du documentaire La Démolition Familiale et aujourd’hui décédé, pour toute son implication dans différents événements de sport motorisé.

Seule critique émise par les participants, l’absence d’un chapiteau pour créer un centre symbolique autour de l’événement. «Tenir quelques activités à la salle Le Sommet plutôt que de louer un chapiteau nous a fait économiser quelques milliers de dollars. Nous devrons réfléchir tous ensemble à possiblement recouvrir la patinoire pour avoir un chapiteau permanent», a avancé le maire Roy.

Il ajoute que les commanditaires ont été généreux et ont presque couvert l’ensemble des dépenses du festival, mis à part l’entrée aux spectacles musicaux. «Le comité des loisirs a géré tout ce qui se passait sur les terrains de balle-molle et de soccer, alors ils gardent leurs profits tout comme d’autres comités. Ce qui restera aux Fêtes de l’Armagh’nie, ce ne sera que l’entrée et la vente de boisson aux spectacles ce qui fait qu’il n’y aura pas de déficit, le bilan devrait être positif», indique-t-il ajoutant que près de 75 personnes ont travaillé bénévolement à l’une ou l’autre des activités.

Autre aspect positif pour les Fêtes de l’Armagh’nie, un comité d’une douzaine de personnes semble vouloir se former en vue d’assurer la relève du festival. «Les gens devraient reprendre les rênes de l’événement à partir du 15 septembre le temps que le bilan final de cette année soit connu», indique M. Roy.

Un deuxième festival?

Ce dernier avance même qu’un deuxième festival pourrait voir le jour à Armagh l’an prochain, événement qui coïnciderait avec la Fête du Canada. «On le tiendrait à la suite des Fêtes de l’Armagh’nie, et pourrait porter le nom de Farmagh-West, pour prendre le crédo du Far West et le développer sur une fin de semaine. Des approches sont déjà faites auprès de la nation huronne-wendat à Wendake pour participer à une activité au Parc des Chutes pendant le week-end de la Confédération. Le village pourrait être décoré en Far West pour l’occasion», a précisé M. Roy voulant illustrant le projet.

Cette idée pourrait servir de tremplin à une Fête du Canada de type régionale selon le maire Roy. «Il faut développer notre projet rapidement, car tout doit être sur la table pour le 15 septembre. Des subventions sont possibles autant pour la venue des Amérindiens que pour la Fête du Canada. S’il y a des locations de tente ou autre, cela pourrait se faire conjointement par les deux activités», précise-t-il en terminant.