Campagne de sensibilisation contre les préjugés

SENSIBILISATION. Soucieux de conscientiser la population à la réalité vécue par les familles à revenu modeste de la MRC des Etchemins, le Groupe de réflexion et d’action contre la pauvreté (GRAP) des Etchemins lance une campagne de sensibilisation à cet effet.

Sous le thème «Coupable de préjuger?», cette campagne vise à sensibiliser la population ainsi que les acteurs socioéconomiques et politiques du milieu sur les préjugés véhiculés envers les personnes vivant en situation de pauvreté, et ce, tout en favorisant la participation et l’implication des personnes concernées par cette situation.

Divisée en deux volets, cette campagne se déroulera au cours des prochaines semaines. Lors d’un premier volet axé sur la participation citoyenne, un petit groupe composé d’experts du vécu et d’expertes de la pratique a été formé. En plus de participer à une démarche de conscientisation, ces personnes seront impliquées lors des activités de la campagne.

Dans le cadre volet sensibilisation, deux activités d’envergure, sont au programme dont le visionnement du documentaire «Déséquilibre», produit par Louis Fortin et Éric Gagnon Poulin, le mercredi 30 mars de 12 h à 13 h à la salle multifonctionnelle du CISSS de Chaudière-Appalaches, secteur Etchemins.

Le 6 avril, une activité intitulée «l’Épicerie à 100 $» permettra de sensibiliser la population à la réalité vécue par les familles à revenu modeste du territoire. À cet égard, le maire de Sainte-Justine, Denis Beaulieu, ainsi qu’Isabelle Giasson, agente à la vie associative et communication de la Caisse Desjardins des Etchemins, ont accepté de relever le défi particulier, soit celui de réaliser une épicerie permettant de nourrir une famille de quatre personnes pour une semaine, avec seulement 100 $ en poche. Les commentaires des participants seront recueillis après l’activité lors d’un retour qui sera fait à la mairie de Sainte-Justine, à 14 h.

Il est estimé que dans Les Etchemins, une famille sur dix n’arrive pas à subvenir à ses besoins de base alors que le tiers de celles-ci a un emploi à temps plein.