C’est la fin pour le Festival des Barres-à-Jack
SAINT-RAPHAËL. L’édition 2015 du Festival des Barres-à-Jack, événement hôte de la plus importante démolition de bazous au Québec, aura finalement été la dernière. Le manque de relève explique cette décision.
Avec le slogan de cette 10e édition, «Maintenant ou jamais», les organisateurs du festival espéraient attirer l’attention de bénévoles qui accepteraient de prendre la relève dans les années futures. «Le message était clair, ça fait longtemps qu’on en parle, mais il faut croire qu’il n’a pas été entendu ou que les gens ne nous ont pas vraiment pris au sérieux», se désole le président fondateur Serge Laverdière.
L’information, qui a été annoncée sur Facebook en milieu d’après-midi aujourd’hui, a entraîné un important flot de commentaires et de partages de la part des internautes qui ont peine à croire la nouvelle.
«On a eu une belle édition en 2015 et on a reçu d’excellents commentaires sur la qualité de notre organisation. Nous aurions aimé qu’il y ait une continuité, mais ça n’a pas marché», poursuit M. Laverdière.
Ce dernier ajoute que les coureurs inscrits à l’édition 2015 ont reçu leur DVD souvenir ainsi qu’une lettre les informant de la situation. Il en va de même pour les coureurs ontariens qui participaient au festival depuis quelques années et avec lesquels l’organisation avait tissé d’excellents liens.
M. Laverdière a tracé un bilan plus que positif de ces dix années lors desquelles les organisateurs ont dû essuyer de nombreuses embûches. «Nous avons vraiment commencé à zéro et nous n’avons jamais cessé d’investir dans la qualité de nos infrastructures qui seront mises en vente au cours des prochains mois.»
L’événement attirait en moyenne de 10 000 à 15 000 personnes annuellement. De 250 à 300 bénévoles y œuvraient également. «Lorsque nous avons lancé cela il y a dix ans, nous voulions créer un événement unique qui ferait connaître Saint-Raphaël et Bellechasse partout au Québec et au-delà de nos frontières. On y croyait et franchement, je pense que nous avons réussi ce pari», conclut-il.