Circulation problématique dans la Montée de la Station à Saint-Vallier

ROUTES. Des citoyens du secteur Montée de la Station à Saint-Vallier déplorent la vitesse avec laquelle certains automobilistes circulent dans leur secteur.

Jocelyn Harvey est l’un de ceux qui espèrent voir un changement à court terme, surtout que la limite de vitesse devrait passer de 80 à 60 km/h au cours des prochains jours. «Actuellement, la limite de vitesse est de 80 km/h sauf qu’une certaine tolérance est généralement observée par les policiers, ce qui pousse M. Harvey à estimer que celle-ci est trop élevée. «Des voitures passent à plus de 100 km/h régulièrement. Un policier a fait le test et il m’a dit qu’à 72 km/h, il avait trouvé ça élevé.»

La résidence de M. Harvey est située au beau milieu d’une courbe. Il a fait des représentations auprès de la municipalité et de la Sûreté du Québec et estime avoir reçu une bonne écoute de tous. Il déplore toutefois le temps que cela nécessite pour que les démarches aboutissent et l’attitude de certaines personnes qu’il a essayé de sensibiliser. «Plusieurs résidents sont écœurées. C’est juste une question de respect.  Quand tu circules dans un secteur comme ici, les automobilistes devraient être conscients et penser que la vitesse dérange les gens jusque dans leurs maisons. Souvent, ce sont les gens d’ici qui se font blâmer de se faire respecter, pas l’inverse.»

Des camions malgré tout

Selon M. Harvey, la limite dans le secteur aurait dû être abaissée à 50 km/h. «C’est une zone résidentielle et le 50 km/h est un chiffre symbolique pour les automobilistes. Cela indique automatiquement qu’il y a des résidences à proximité.»

Un autre irritant vient nuire à la qualité de vie des gens du secteur selon lui. «C’est censé être un «No-truck» ici, de l’autoroute 20 jusqu’à la jonction de la route 228 qui relie la 281 à Saint-Raphaël et Saint-François-de-Montmagny. Sauf qu’il y a un bon nombre de camions qui circulent. La signalisation n’est peut-être pas adéquate.»

Une limite à 60 km/h sera bientôt effective dans le secteur. Le sergent Claude Doiron de la Sûreté du Québec indique que les policiers pourraient être davantage présents au début. «Une fois la nouvelle signalisation en vigueur, nous nous ajusterons. Il y a un travail d’éducation qui doit être fait et nous travaillerons un certain temps sur la sensibilisation, mais au bout d’un certain temps, nous devrons appliquer les nouvelles règles.»