Cruauté animale à Saint-Luc ?

Une opération conjointe de la Sûreté du Québec, du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ) et de la Direction de la protection de la jeunesse s’est déroulée mercredi à Saint-Luc pour étudier un possible cas de cruauté envers des animaux.

Les images visibles sur les réseaux sociaux contiennent des moments sensibles.

«Les policiers de la MRC des Etchemins avaient ouvert une enquête sur le sujet la veille, mardi, suite à la diffusion d’une vidéo sur les médias sociaux, vidéo sur laquelle on pouvait voir des bêtes être abattues en présence d’un enfant», explique Béatrice d’Orsainville de la Sûreté du Québec.

Des images circulent en effet sur les réseaux sociaux depuis quelques heures. Leur contenu nous empêche toutefois de les diffuser pour le moment.

Une personne a été rencontré par les enquêteurs et policiers sur place et un dossier sera soumis au Directeur des poursuites criminelles et pénales qui décidera de la suite des événements.

Peu de commentaires

Yohan Dallaire-Boily, relationniste au MAPAQ, confirme, dans un échange de courriel, que le ministère a reçu des plaintes, qu’elles ont été traitées et que différentes interventions ont déjà été effectuées. Il ajoute toutefois que le ministère ne peut commenter les cas particuliers en vertu de la Loi sur la protection des renseignements personnels.

Il ajoute que lors des interventions, les inspecteurs vérifient entre autres l’aménagement des installations et des bâtiments, la présence d’eau et de nourriture, l’état des animaux ainsi que les soins de santé qui leur sont prodigués. «Les actions entreprises par la suite vont dépendre des faits observés lors de l’inspection», précise-t-il.

Une saisie peut être effectuée par les inspecteurs s’ils constatent que les animaux ne sont pas gardés dans un lieu convenable et salubre et qu’ils ne reçoivent pas les soins de santé requis par leur état. Si une saisie s’avère nécessaire, les animaux sont évacués vers un nouveau lieu d’hébergement où ils sont examinés par un médecin vétérinaire et reçoivent les soins requis par leur état.

Dans toutes les situations où il y a un risque de négligence, de maltraitance, d’abus ou de mauvais traitement psychologique auprès des enfants, à titre d’exemple, la DPJ est impliquée. Et selon le niveau d’urgence, elle peut intervenir dans un court délai, indique Maryse Rodrigue, porte-parole du CISSS Chaudière-Appalaches. «Vous devez déjà savoir qu’il nous est impossible de commenter cette situation particulière impliquant une intervention ou un signalement à la DPJ et ceci afin de respecter la confidentialité prescrite par la Loi sur la protection de la jeunesse et ne pas causer davantage de préjudices à cet ou ces enfants», dit-elle en terminant.