De délicieux bleuets attendent le public

AGRICULTURE. Même si la récolte de bleuets devrait être moins importante cette année, les papilles gustatives des gens ne souffriront pas de cette diminution. Le petit fruit bleu devrait être plus gros et tout aussi succulent cette saison, selon le Regroupement des bleuetières de la Chaudière-Appalaches.

Depuis plusieurs années, Chaudière-Appalaches est parmi les chefs de file à l’échelle de la province en ce qui concerne la production de bleuets géants. La superficie cultivée en bleuets est estimée à environ 250 acres. De plus, un quart de million de plants produisent plus d’un million de livres de ce petit fruit, chaque année. «En étant conservateur, on peut dire que les revenus reliés aux bleuets, dans la région, tournent autour de 2,5 M$ annuellement», a souligné Christian Lacroix, agronome au ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation.

Questionné à savoir si son objectif était de dépasser ce montant, M. Lacroix répond que le but principal est de faire en sorte que les producteurs n’aient pas de surplus à la fin de l’année.

Activité pour tous

De son côté, la représentante du Regroupement des bleuetières de Chaudière-Appalaches, Nadia Marquis, considère que l’autocueillette de bleuets combine l’achat local, la saine alimentation et le plaisir de consommer un produit de la campagne, que ce soit entre amis ou en famille. «Il n’y a pas d’âge pour apprécier les saveurs d’ici. L’autocueillette peut être une expérience agroalimentaire plaisante pour les petits comme pour les grands», a-t-elle lancé.

Rappelons que la saison des bleuets battra son plein tout le mois d’août et au début septembre. Les gens sont invités à visiter la soixantaine de producteurs qui se retrouvent un peu partout sur le territoire.

D’ailleurs, grâce au site Internet www.bleuetieres.com, les citoyens peuvent identifier la bleuetière la plus près de leurs résidences. De plus, le Regroupement a créé une page Facebook où les internautes peuvent visionner des capsules, des recettes et des fermes à visiter.

Par Louis-Antoine Lemire, journal Le Peuple