Des échantillons jetés par le CISSS-CA: pas d’inquiétude pour les patients
L’équipe d’infectiologues du laboratoire du Centre intégré de santé et de services sociaux de Chaudière-Appalaches (CISSS-CA) a pris la décision de jeter des centaines d’échantillons de tests médicaux. Avec les tests de dépistage pour la COVID-19, les laboratoires ont pris trop de retard.
Il n’y a cependant pas de préjudices pour les usagers, précise Annick Bouchard, directrice clinico-administrative Optilab et directrice adjointe des services multidisciplinaires, volet services diagnostiques et télésanté.
Les tests PCR, utilisés pour révéler la présence de parasites intestinaux, sont ceux qui ne seront pas traités, à moins qu’un médecin en demande le résultat. Dans l’analyse de ces tests, le même réactif que pour les tests de la COVID-19 est utilisé.
Puisqu’il y avait, au début de la pandémie, une pénurie mondiale de ce réactif, le CISSS-CA a dû faire un choix. C’est pourquoi les tests de la maladie du moment ont été réalisés. Quant à ceux pour les parasites intestinaux, ils ont été retardés, indique Mme Bouchard.
Aujourd’hui, il y a plus de deux mois de retard dans ces tests. Le CISSS-CA a transmis une note aux médecins qui ont des patients en attente du résultat de ce type de test.
«Dans plusieurs cas, pour un prélèvement datant de deux mois et où le patient n’a plus de symptômes, le test n’est plus nécessaire. Cependant, dès qu’un médecin fait la demande, l’échantillon est analysé», ajoute Mme Bouchard.
Pour l’instant, aucun test n’est jeté. Les médecins ont jusqu’à la fin août pour effectuer une demande d’analyse, si nécessaire.
Faire des analyses en région ?
Pourquoi ne pas avoir fait réaliser les analyses par les différents laboratoires des hôpitaux en région, comme Saint-Georges ou Thetford Mines ?
Selon Mme Bouchard, une nouvelle technologie plus efficace et rapide a été développée à Lévis. Les technologues en région auraient dû faire les analyses à la main. Ce sont des techniques très longues et moins efficaces, car elles demandent plus de manipulation. De plus, les technologues en région traitent aussi les échantillons de la COVID-19.