Des travaux supplémentaires nécessaires sur la Cycloroute de Bellechasse

MOTONEIGE. La MRC de Bellechasse aménagera un sentier parallèle à la Cycloroute de Bellechasse dans les secteurs d’Armagh et Saint-Nérée afin de permettre aux motoneiges de continuer à circuler dans l’emprise du tronçon Monk. Une assemblée publique extraordinaire du conseil des maires de la MRC, tenue mercredi dernier, a permis de dénouer l’impasse.

La MRC a réalisé, en septembre et octobre, des travaux visant à améliorer le drainage et l’écoulement des eaux aux abords de la voie cyclable. Le passage de la machinerie du club de motoneige Bellechasse à ces endroits n’a cependant pas été pris en compte lors de l’élaboration des plans. Ces travaux auraient ainsi rendu périlleux le passage de la machinerie et difficile la circulation des motoneiges en présence de la machinerie dans les sentiers, la surface de roulement n’étant pas assez large à la suite des travaux. La surfaceuse aurait aussi pu se retrouver dans les fossés nouvellement aménagés.

Évalués sommairement à 76 000 $, les travaux permettront l’aménagement d’un sentier parallèle sur une longueur de 2,7 kilomètres à Armagh et de 800 mètres à Saint-Nérée. La MRC estime que ceux-ci permettront une meilleure protection de la Cycloroute et pourraient favoriser le développement progressif de sentiers parallèles à la piste cyclable.

Saison de motoneige en péril

Tous les intervenants interrogés ont convenu que la saison de motoneige sur le tronçon Monk aurait été sérieusement compromise sans ces travaux. L’impossibilité d’utiliser la surfaceuse dans les sentiers mettait en péril l’entretien dans le secteur et ailleurs et ce sont 55 kilomètres de sentiers qui auraient ainsi été fermés.

Le président du club de motoneige Bellechasse, Gilles Lacroix, s’est dit soulagé de voir que la MRC de Bellechasse s’est rapidement mise en mode solution. «Les travaux devaient se faire rapidement, car nous sommes déjà à la mi-novembre. Malheureusement, nous ne sommes pas en juillet. Si cela avait été le cas, on aurait pu réfléchir davantage à d’autres solutions possibles, mais ce n’est pas le cas.»

Les travaux, d’une durée d’environ trois semaines, nécessiteront du déboisement et du débroussaillage qui seront suivis de travaux d’excavation et de l’aménagement de ponceaux.