Deuxième mandat bien amorcé pour Stéphanie Lachance

POLITIQUE. Après sa réélection le 3 octobre dernier, la députée de Bellechasse Stéphanie Lachance a rapidement repris les dossiers en cours, tout en convenant que le dénouement de certains d’entre eux devaient attendre la composition des cabinets dans les différents ministères, ce qui est normal selon elle.

« Toute la machine gouvernementale est à se mettre en place avec l’embauche de nouveau personnel politique et des adjoints dans les cabinets. Plusieurs ministères n’ont pas terminé cette mise en place et certains ministres qui ont de nouvelles fonctions ou responsabilités, comme Pierre Fitzgibbons à l’Énergie, doivent prendre connaissance de leurs dossiers. On vient de recevoir la liste de ce personnel et certaines rencontres sont ciblées avec des ministres ou avec l’UPA avec qui on a discuté d’agriculture et d’environnement », mentionnait la députée lors d’un récent entretien avec le journal.

Au-delà du 3e lien que tout le monde connaît, elle a souligné que certains dossiers nationaux qui ont fait surface lors de la campagne électorale sont devenus, par le fait même, des priorités locales. C’est le cas notamment le cas de la santé avec les médecins qui ont pris leur retraite ou se préparent à le faire.

« Il faut trouver des façons de permettre aux citoyens de la circonscription d’avoir accès à un médecin à une distance qui soit acceptable. Il ne faut pas que notre médecin de famille soit à 100 km de chez nous. Quant à la reconnaissance des acquis, cela relève du Collège des médecins et je suis moins outillée pour commenter cela », précise-t-elle en ajoutant que les comités de santé des deux MRC sont très actifs.

« Au-delà de l’accès à un médecin en tant que tel, il y a aussi l’accès au CLSC et à nos services de proximité. Cela veut aussi dire comment on va travailler avec nos CHSLD et nos RPA. On a aussi l’enjeu de rareté de la main-d’œuvre avec les taux de chômage encore très bas. »

Gaz naturel porté

Invitée à commenter le développement du dossier du gaz naturel porté dans Bellechasse, elle a rappelé que si celui-ci avait été qualifié de projet porteur dès son dépôt par Développement économique Bellechasse.

« On a un projet qui est intéressant. Ça prend, comme on a dit à DEB, des clients qui vont se montrer intéressés et on est rendus là. Des pourparlers sont en cours et on a un nouveau ministre qui est responsable du dossier (Pierre Fitzgibbons au lieu de Jonatan Julien). Une rencontre aura lieu d’ici deux semaines pour voir l’avancement du dossier », précisait-elle la semaine dernière en ajoutant que des développements sont attendus au cours des prochaines semaines.

Route 281

En ce qui a trait à la route 281 du côté d’Armagh, Mme Lachance a rappelé que beaucoup d’actions avaient été entreprises au cours des derniers mois comme la réduction de la vitesse dans la courbe et avant celle-ci, l’aménagement de bandes rugueuses dans ce secteur et l’installation de feux clignotants. Une rencontre entre le MTQ et la municipalité d’Armagh devrait également avoir lieu prochainement, souligne-t-elle, afin de présenter des scénarios possibles pour l’avenir et obtenir les commentaires des élus. « On va devoir évaluer l’impact des mesures en place jusqu’ici. L’idée n’est pas d’apporter des modifications à la route pour maintenir des vitesses rapides dans le secteur. Il faut la diminuer. »

Autres sujets

Interrogée sur différents sujets qui ont marqué l’actualité régionale au cours des derniers mois, Stéphanie Lachance dit ne pas avoir de développements en provenance des deux MRC en ce qui a trait aux deux projets Signature.

En ce qui a trait à la décision de la municipalité de Saint-Charles de remplacer sa piscine municipale par des jeux d’eau, la députée de Bellechasse disait être en attente d’une demande officielle de la part de la municipalité pour valider si la modification au programme PAFIR peut être acceptée par les deux paliers de gouvernement.

Invitée à commenter la construction d’un nouveau bâtiment de services au Centre sportif Claude-Bédard à Sainte-Justine, projet dont les coûts ont augmenté de façon vertigineuse pour se chiffrer à près de 5 M$ au lieu des 3,2 M$ prévus précédemment, elle a mentionné que le projet n’abandonnait pas le projet pour le moment et que toutes les démarches visant à aider la municipalité à le réaliser seront effectuées.

« On a tenu une rencontre récemment avec la municipalité pour faire le tour du dossier et on va fixer des rencontres avec les représentants des cabinets ministériels de ministre pour voir ce qui peut être fait pour réaliser ce projet. Est-ce qu’on peut trouver une nouvelle enveloppe quelque part pour financer la différence ou autres ? Ce projet n’est pas sur la voie d’évitement pour le moment », a-t-elle précisé en rappelant qu’elle conservait son bureau de Sainte-Justine, loué juste avant la pandémie, pour des rencontres de citoyens, sur rendez-vous, les mercredis.