Développement Économique Bellechasse sera dorénavant autonome

ÉCONOMIE. Développement économique Bellechasse (DEB) reprendra intégralement le rôle assumé par le CLD de Bellechasse il y a quelques mois à peine.

Les maires du territoire ont convenu de déléguer l’administration des activités du développement économique local et régional à DEB, comme c’était le cas auparavant avec l’ex-CLD. Depuis janvier dernier, la MRC était décisionnelle dans les activités de l’organisation. Dorénavant, un conseil d’administration composé à la fois d’élus et d’intervenants économiques du territoire verra à la gestion de l’organisme.

Quelques raisons expliquent la décision prise par les élus. Dans un premier temps, un certain nombre d’intervenants déploraient que les décisions en matière de développement économique ne relèvent plus d’un conseil d’administration comme par le passé. Le fait qu’une MRC ne puisse subventionner directement des entreprises et que des maires siégeaient sur un comité d’investissement entrainait une autre problématique a précisé le préfet de la MRC, Hervé Blais, pour justifier la décision.

Le conseil d’administration du défunt CLD de Bellechasse avait choisi à l’automne 2015 que son implication envers DEB en serait une de recommandation et non décisionnelle rappelle le directeur général de l’organisme, Alain Vallières. «Les gens autour de la table avaient l’impression d’avoir moins d’impact réel sur le développement et dans le but de maintenir l’intérêt des gens qui s’y impliquent et de la communauté, et comme ces gens ont maintenant vécu les deux situations, le comité a suggéré de recommander à la MRC de lui déléguer le mandat comme dans le passé.»

M. Vallières insiste lui aussi sur l’importance de l’aspect de l’aide financière aux entreprises qu’apportait le CLD avant sa dissolution. «Selon la loi, la MRC ne peut faire certaines choses, dont des prêts sans intérêt par exemple. Les fonds dédiés aux jeunes promoteurs, aux entreprises d’économie sociales et autres. Elle doit ultimement confier ce mandat à une autre organisation. Alors cela vient aussi conforter et régularise ce type de démarches», ajoutant que le tout n’affectait en rien l’implication financière des municipalités dans l’organisation.