Diagnostic organisationnel: la MRC de Bellechasse recrute deux firmes
MUNICIPAL. La MRC de Bellechasse vient de confier à la firme Concept RH le mandat de procéder à un diagnostic organisationnel, dans la foulée des départs des derniers mois et des critiques livrées par d’anciens employés de l’organisation.
Le mandat confié à la firme rejoindra autant d’anciens employés que ceux œuvrant au siège social de Saint-Lazare et les membres du personnel affectés au lieu d’enfouissement technique de la MRC, situé à Armagh.
« La firme aura le loisir de choisir parmi toutes les personnes qui sont à la MRC ou ont quitté. Avec la direction générale, elle pourra identifier toutes les personnes œuvrant au sein de la MRC, autant à Saint-Lazare qu’au LET à Armagh. On ne veut pas ignorer notre personnel là-bas, car on est en train de rapprocher tout ce monde-là », indiquait le préfet de la MRC, Yvon Dumont, à la suite de la plus récente rencontre du conseil des maires.
« Personne ne va la contrôler. On souhaiterait régler cela avant les Fêtes, mais nous ne pouvons contrôler son échéancier et le temps dont elle aura besoin pour rencontrer tout le monde et élaborer ses recommandations », poursuit-il.
Lors de la même séance, la MRC a aussi confié à la firme Brouillard Communications un mandat pour l’appuyer dans ses initiatives, estimant « faire face à une situation particulière occasionnant des besoins spécifiques au niveau des communications », selon le libellé de la résolution. Un premier mandat vise à accompagner la direction générale et un deuxième pour la réalisation d’un sondage à l’interne. La MRC ne nous a toutefois pas encore précisé la nature des mandats en question.
Celle-ci a toutefois été adoptée à la majorité, 17 élus ayant voté en faveur, contre deux qui s’y sont opposés. Le maire de Buckland, Miguel Fillion, n’a pu se prononcer lors du vote, étant absent lors de la rencontre.
Le maire de Saint-Vallier, Alain Vallières, a été l’un des deux élus à afficher son désaccord, estimant que ce type de dépenses devraient être discutées chez les élus avant d’être autorisées. L’autre, Martin J. Côté de Saint-Lazare, s’est limité à dire qu’il s’était opposé pour des raisons qu’il avait partagées avec ses collègues, lors du huis clos précédent la séance.