Du scoutisme dans le Parc régional Massif du Sud

AVENTURE. Depuis près de 20 ans, un terrain situé à proximité des Portes de l’enfer, dans le Parc régional Massif du Sud, accueille des jeunes scouts de la région de Lévis et de Bellechasse pour divers camps estivaux et autres activités associées au scoutisme.

Cette année n’a pas fait exception puisque du 3 au 10 août dernier, une cinquantaine de Louveteaux, membres du 12e Groupe Déziel de Lévis, ont passé une semaine en pleine forêt sous le thème du Klondike.

C’était donc direction «Dawson City» (Massif du Sud) pour ces jeunes scouts de 9 à 12 ans, accompagnés de neuf animateurs bénévoles, qui en étaient à un premier camp estival en pleine forêt. Comme l’ont fait plus de 100 000 prospecteurs à la recherche d’or il y a plus de 100 ans, ceux-ci avaient rendez-vous le long de la rivière Bonanza où de multiples découvertes les attendaient.

Appuyés de leurs moniteurs, ils ont monté leur campement et conçu diverses installations qui leur ont servi toute la semaine. L’imaginaire des jeunes a été servi à souhait, explique François Bilodeau, moniteur au sein du 12e Groupe Déziel de Lévis.

M. Bilodeau souligne qu’au cours des 20 dernières années, le site l’Albatros a été utilisé par le Groupe scout de Lauzon, puis le 12e Groupe scout Déziel qui est né du regroupement du mouvement scout de Lévis et Pintendre, en vertu d’une entente avec la municipalité de Saint-Philémon et le Parc régional Massif du Sud.

Vue d’une partie du site L’Albatros, aménagé par les scouts eux-mêmes.

Ce regroupement compte actuellement 178 scouts de tous les niveaux, dont 19 qui résident dans Bellechasse. Ceux-ci sont appuyés par une quarantaine d’animateurs. Ce site est utilisé en rotation au fil du temps et des ans, selon les besoins des groupes. «Auparavant, c’étaient les groupes des plus vieux qui venaient ici, mais maintenant on veut que les plus jeunes se l’approprient également», signale Manon Plourde, animatrice vivant à Saint-Michel.

«Nous avons des camps chaque été. Cette année, nous avons fait le choix de venir ici avec les Louveteaux. Les plus jeunes, soit les Castors, étaient au Lac-Vert à Saint-Damien», explique François Bilodeau qui ajoute qu’au cours de la semaine de 11 au 17 août, un groupe de filles évoluant au sein des Louveteaux avait également établi son campement au Lac-Vert.

Résident de Saint-Gervais, Arthur Turcotte a souligné que les premiers arrivés, dont lui-même, avaient monté quelques tentes à leur première journée, avant de dormir dans une cabane de bois la première nuit. La même expérience attendait le reste du groupe le lendemain, tous ayant dormi dans des cabanes construites par les Éclaireurs dans le passé. Le groupe a investi les lieux lors du jour 3, complétant le montage du campement et de tout le site en vue de leur quête d’or.

Mathieu Létourneau (Frère Gris) devant le feu qui sert au quotidien.

«On a fait de l’activité en forêt et de la baignade en rivière où c’était possible. Ici en montagne, c’était un peu plus froid et périlleux, mais c’était une belle aventure pour nos jeunes qui ont appris à bâtir leurs propres installations, sans l’aide des parents», ajoute M. Bilodeau qui rappelle qu’au-delà des activités en lien avec la thématique choisie, chaque camp estival vise à transmettre les valeurs du scoutisme comme la solidarité, l’entraide, la débrouillardise, l’honnêteté et le travail d’équipe.

«On apprend à vivre avec les éléments et surtout à décrocher, sans cellulaire et internet», poursuit M. Bilodeau qui a tenu à saluer la contribution des parents qui, divisés en équipes de quatre à huit cuistots, se rendaient sur place afin de faire préparer les repas servis quotidiennement aux participants et leurs moniteurs.