Grève en éducation: les membres appelés à voter sur l’entente
SOCIÉTÉ. Dès cette semaine, les syndiqués membres du Front commun se prononceront sur la dernière entente de principe négociée avec le gouvernement provincial. En Chaudière-Appalaches, cela touche différents groupes représentés par la Centrale des syndicats du Québec (CSQ).
Les membres du Syndicat de l’enseignement de la Chaudière (SEC) ont été convoqués les 16 et 17 janvier à des assemblées générales. Ceux du Syndicat du personnel de soutien scolaire de la Beauce-Etchemin (SPSSBE) prendront part à une assemblée générale le 6 février.
Au moment d’écrire ces lignes, le Syndicat du personnel professionnel de l’éducation de la Chaudière-Appalaches (SPPECA) ne connaissait pas les dates des assemblées où se prononceront ses membres.
Sur le plan provincial, le Front commun se donne jusqu’au 19 février pour présenter l’entente à ses 420 000 membres. Elle sera entérinée seulement si plus de 50 % des syndiqués acceptent les conditions du document.
Ce nouveau contrat inclut notamment une hausse salariale de 17,4 % sur cinq ans. Une augmentation de 6 % est prévue pour la première année de la convention collective, rétroactive au 1er avril 2023. L’entente compte également une protection du pouvoir d’achat et des améliorations sur les plans des vacances, régimes de retraite et autres domaines.
Sur le territoire du Centre de services scolaire de la Beauce-Etchemin (CSSBE), les employés syndiqués ont tenu deux séquences de grève. La première s’est échelonnée du 21 au 23 novembre, l’autre allant du 8 au 14 décembre.
Cette fermeture, totalisant huit jours, touchait l’ensemble des écoles primaires, secondaires et professionnelles du CSSBE. Les activités parascolaires étaient annulées, tout comme l’ouverture des services de garde.